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L’ex-ministre fédérale Monique Bégin est décédée à l’âge de 87 an

La Presse Canadienne|Publié le 09 septembre 2023

L’ex-ministre fédérale Monique Bégin est décédée à l’âge de 87 an

Monique Bégin (Photo: CNW Group/Comité Hommage à Monique Bégin)

L’ex-ministre fédérale Monique Bégin, qui est l’une des trois premières femmes du Québec à avoir été élues à la Chambre des communes, est décédée vendredi à l’âge de 87 ans.
Un communiqué publié à sa mémoire samedi précise que Mme Bégin est décédée à Ottawa, entourée des siens, et après avoir reçu des soins palliatifs.
Avant de faire son entrée aux Communes, Mme Bégin a forgé sa réputation en tant que figure de proue du mouvement féministe au Québec.
En 1966, elle a notamment signé la charte fondatrice de la Fédération des femmes du Québec, dont elle a été la première vice-présidente. L’année suivante, elle a été nommée secrétaire générale de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, dont le rapport publié en 1970 demeure important encore aujourd’hui.
C’est en 1972 que Mme Bégin a fait son entrée au Parlement à Ottawa, en tant que députée de Saint-Michel pour le Parti libéral du Canada de Pierre Elliott Trudeau.
Au cours de son passage au gouvernement, elle a tour à tour hérité des portefeuilles du Revenu national, ainsi que de la Santé nationale et du Bien-être social.
«C’est la sociologue passionnée en elle qui a créé le crédit d’impôt pour enfants. Elle s’est faite la championne de la législation visant à augmenter le Supplément de revenu garanti. Sa plus grande réussite fut l’adoption à l’unanimité par le Parlement de la loi canadienne sur la santé en 1984, renforçant ainsi l’universalité et l’accessibilité du système de santé canadien», souligne le communiqué publié à sa mémoire.
Après ses années en politique, Mme Bégin a connu une prolifique carrière dans le domaine de l’enseignement universitaire, notamment à l’Université d’Ottawa.
En 1998, elle a été faite Officière de l’Ordre du Canada, notamment pour avoir «influencé l’évolution des sciences sociales appliquées sur le plan national, surtout dans les domaines de la santé et de l’éducation».
L’an dernier, l’Ordre du Canada l’a promue au rang de Compagnon, soulignant sa contribution «décisive à plusieurs causes, dont le respect des droits de la personne et l’amélioration de la qualité de vie des communautés défavorisées et marginalisées tant au Canada qu’à l’étranger».
«Elle demeure une source d’inspiration pour des générations de leaders, particulièrement pour les femmes qui peuvent désormais occuper un plus large éventail de postes de cadre supérieur dans le gouvernement et le monde universitaire grâce à son militantisme», mentionne l’Ordre du Canada dans sa page dédiée à Monique Bégin.
La Presse Canadienne

L’ex-ministre fédérale Monique Bégin, qui est l’une des trois premières femmes du Québec à avoir été élues à la Chambre des communes, est décédée vendredi à l’âge de 87 ans.

Un communiqué publié à sa mémoire samedi précise que Mme Bégin est décédée à Ottawa, entourée des siens, et après avoir reçu des soins palliatifs.

Avant de faire son entrée aux Communes, Mme Bégin a forgé sa réputation en tant que figure de proue du mouvement féministe au Québec.

En 1966, elle a notamment signé la charte fondatrice de la Fédération des femmes du Québec, dont elle a été la première vice-présidente. L’année suivante, elle a été nommée secrétaire générale de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, dont le rapport publié en 1970 demeure important encore aujourd’hui.

C’est en 1972 que Monique Bégin a fait son entrée au Parlement à Ottawa, en tant que députée de Saint-Michel pour le Parti libéral du Canada de Pierre Elliott Trudeau.

Au cours de son passage au gouvernement, elle a tour à tour hérité des portefeuilles du Revenu national, ainsi que de la Santé nationale et du Bien-être social.

«C’est la sociologue passionnée en elle qui a créé le crédit d’impôt pour enfants. Elle s’est faite la championne de la législation visant à augmenter le Supplément de revenu garanti. Sa plus grande réussite fut l’adoption à l’unanimité par le Parlement de la loi canadienne sur la santé en 1984, renforçant ainsi l’universalité et l’accessibilité du système de santé canadien», souligne le communiqué publié à sa mémoire.

Après ses années en politique, Monique Bégin a connu une prolifique carrière dans le domaine de l’enseignement universitaire, notamment à l’Université d’Ottawa.

En 1998, elle a été faite Officière de l’Ordre du Canada, notamment pour avoir «influencé l’évolution des sciences sociales appliquées sur le plan national, surtout dans les domaines de la santé et de l’éducation».

L’an dernier, l’Ordre du Canada l’a promue au rang de Compagnon, soulignant sa contribution «décisive à plusieurs causes, dont le respect des droits de la personne et l’amélioration de la qualité de vie des communautés défavorisées et marginalisées tant au Canada qu’à l’étranger».

«Elle demeure une source d’inspiration pour des générations de leaders, particulièrement pour les femmes qui peuvent désormais occuper un plus large éventail de postes de cadre supérieur dans le gouvernement et le monde universitaire grâce à son militantisme», mentionne l’Ordre du Canada dans sa page dédiée à Monique Bégin.