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L’UPAC arrête un ancien cadre du Cégep Lionel-Groulx

La Presse Canadienne|Publié le 06 septembre 2023

L’UPAC arrête un ancien cadre du Cégep Lionel-Groulx

Le cégep Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse (Photo: Khayman / CC)

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a arrêté mercredi un ancien cadre du Cégep Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse pour une fraude alléguée «d’environ 1 million de dollars» dans les coffres de l’association étudiante de l’établissement.

L’UPAC a procédé à l’arrestation d’Éric Boily, mercredi avant-midi, a annoncé le corps policier spécialisé.

Elle allègue que l’ancien coordonnateur à la vie étudiante aurait fraudé l’association étudiante du cégep des Laurentides pour «environ 1 million de dollars» entre janvier 2011 et avril 2018, précise son porte-parole, Mathieu Galarneau.

M. Boily a été relâché sous promesse de comparaître le 26 septembre prochain, au palais de justice de Saint-Jérôme. Il fait face à des accusations de fraude et d’abus de confiance.

Il n’a pas été possible d’obtenir une réaction immédiate de M. Boily. L’accusé aurait fait l’objet d’une enquête interne du cégep en 2017, rapportait alors le Journal de Montréal.

M. Boily était soupçonné d’avoir fait des dépenses injustifiées avec la carte de crédit fournie par son employeur. L’ex-cadre s’était défendu à l’époque, affirmant qu’il n’était pas la personne ayant effectué ces dépenses. Il n’est plus à l’emploi du cégep depuis 2019.

L’enquête a été réalisée en collaboration avec la Régie intermunicipale de police Thérèse de Blainville ainsi que la Sûreté du Québec. Elle a été prise en charge par l’UPAC en novembre 2021.

Au Cégep Lionel-Groulx, la porte-parole, Julie Loyer, précise que la fraude alléguée a été faite contre l’association étudiante, qui est une entité indépendante de l’institution d’enseignement collégial.

Elle souligne que le cégep, qui a demandé l’avis d’experts externes, a changé ses processus depuis l’enquête interne dont M. Boliy faisait l’objet. «On a ajouté des facteurs d’autorisation, plusieurs personnes doivent fournir une autorisation pour qu’une dépense soit faite, et l’on a réduit de façon considérable le nombre de cartes de crédit qui étaient en circulation.»

 

– Stéphane Rolland