Macklem dit que la Banque du Canada est «arrivée à bon port» sur l’inflation
La Presse Canadienne|Publié le 24 septembre 2024Tiff Macklem a affirmé qu’il était raisonnable de s’attendre à d’autres baisses des taux d’intérêt. (Photo: Justin Tang La Presse Canadienne)
Ottawa — Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, s’est dit satisfait du ralentissement de l’inflation à 2%, disant qu’ils étaient «arrivés à bon port, et devaient maintenant jeter l’ancre».
Il a déclaré que les responsables voulaient désormais maintenir l’inflation près du centre de la fourchette de maîtrise, qui va de 1 à 3%.
Le gouverneur participait mardi à Toronto à un événement organisé par l’Institut de la finance internationale et l’Association des banquiers canadiens.
Le gouverneur a affirmé qu’il était raisonnable de s’attendre à d’autres baisses des taux d’intérêt, compte tenu des progrès réalisés en matière d’inflation. Il a rappelé que le rythme et le calendrier des baisses dépendront de l’évaluation des données économiques par la banque centrale.
Statistique Canada a rapporté la semaine dernière que l’inflation annuelle était tombée à 2 % en août, le niveau le plus bas depuis plus de trois ans.
La banque centrale souhaite maintenant voir ses mesures de base de l’inflation ainsi que la croissance des prix de l’immobilier ralentir davantage, a indiqué le gouverneur.
La Banque du Canada a réduit son taux directeur à trois reprises jusqu’à présent, le portant à 4,25 %.
Certains économistes se préparent à des baisses de taux potentiellement plus importantes maintenant que l’inflation est revenue à la cible de 2 %.
La CIBC prévoit que la banque centrale abaissera son taux directeur de deux points de pourcentage supplémentaires d’ici le milieu de l’année prochaine.
La prochaine annonce de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt est prévue pour le 23 octobre.
Le gouverneur a également déclaré dans son discours que la Banque du Canada réduisait ses efforts envers la mise en place d’une monnaie numérique de banque centrale, soulignant qu’«il n’existe actuellement aucun argument convaincant» en faveur de sa création.
Par Nojoud Al Mallees