Le géant de la restauration rapide est devenu une cible de choix après que sa franchise en Israël a annoncé en novembre offrir des milliers de repas gratuits à l'armée israélienne. (Photo: 123RF)
La chaîne de restauration rapide McDonald’s a annoncé lundi des résultats contrastés au quatrième trimestre, son chiffre d’affaires ayant été affecté par la guerre au Proche-Orient après des appels au boycottage.
Le chiffre d’affaires a raté de peu les attentes des analystes, ressortant à 6,41 milliards de dollars américains quand le consensus tablait sur 6,45 milliards. Il a progressé de 8% sur un an.
Il n’a en revanche gagné que 3,4% à périmètre comparable, enregistrant un recul de 0,7% dans ses marchés sous licence à l’international du fait de l’impact du conflit à Gaza entre Israël et le Hamas depuis quatre mois.
Le géant de la restauration rapide est devenu une cible de choix après que sa franchise en Israël a annoncé en novembre offrir des milliers de repas gratuits à l’armée israélienne.
«Nous reconnaissons que les familles dans ces zones continuent d’être tragiquement affectées par la guerre, et nos pensées les accompagnent», a relevé Chris Kempczinski, patron du groupe, lors d’une conférence avec des analystes.
Les ventes pro forma ont progressé de 4,3% aux États-Unis où, notamment, l’addition moyenne déjà «solide» a progressé dans le sillage de hausses de prix «stratégiques» et les ventes sur supports numériques et les livraisons ont continué leur croissance.
À l’international (hors franchises), elles se sont améliorées de 4,4% avec des performances tirées par le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Canada, qui ont été partiellement altérées par un repli en France.
Le bénéfice net a franchi la barre des deux milliards (2,04 milliards), progressant de 7% sur un an. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels — référence pour les marchés—, il ressort à 2,95 dollars américains dépassant les attentes (2,82 dollars américains).
«Nous restons confiants sur la résilience de notre activité dans un contexte macroéconomique difficile qui va persister en 2024», a indiqué Chris Kempczinski, cité dans le communiqué.