2019 s’est classée au septième rang pour l’année des pertes assurées les plus élevées jamais enregistrées au Canada.
Les conditions météorologiques extrêmes qui ont sévi au Canada en 2019 ont causé des dommages assurés d’une valeur de 1,3 milliard $, selon des données rapportées mardi par le Bureau d’assurance du Canada (BAC).
L’année dernière s’est classée au septième rang pour l’année des pertes assurées les plus élevées jamais enregistrées au Canada. La pire a été 2016, avec des pertes de plus de 5,26 milliards $, surtout à cause des incendies de forêt en Alberta, devant 2013, marquée notamment par des inondations, et 1998, à cause de la tempête de verglas qui a frappé le Québec, surtout, mais aussi l’est de l’Ontario.
Le BAC signale qu’en 2019, les Canadiens et leurs assureurs ont subi des pertes importantes en raison d’une foule de petits phénomènes météorologiques violents d’un océan à l’autre.
Le principal événement météorologique ayant eu de fortes conséquences monétaires en 2019 a été la tempête d’octobre dernier dans l’est du Canada, qui a causé des dommages assurés de quelque 250 millions $. Le deuxième a été les inondations d’avril et mai au Québec et au Nouveau-Brunswick (208 millions $), devant les tempêtes de grêle de juillet et août dans l’ouest canadien (181 millions $).
Puisque le coût financier des conditions météorologiques extrêmes augmente, le Bureau d’assurance du Canada recommande aux divers gouvernements d’augmenter leurs investissements dans les mesures d’atténuation de l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes.
Le BAC encourage ainsi l’investissement dans l’amélioration des infrastructures pour protéger les collectivités contre les inondations et les incendies, l’amélioration des codes du bâtiment et de l’aménagement du territoire, et l’offre d’incitatifs pour dissuader les développements résidentiels et commerciaux dans les zones à risque élevé d’inondation.
Le BAC ajoute que pour chaque dollar versé en réclamations d’assurance pour les maisons et les entreprises endommagées, les gouvernements et les contribuables paient beaucoup plus pour réparer les infrastructures publiques endommagées par les conditions météorologiques extrêmes.