Le président-directeur général de Moderna, Stéphane Bancel, avait annoncé en août 2021 que les installations devraient être fonctionnelles d’ici 2024 et embaucher entre 200 et 300 personnes. (Photo: Getty Images)
L’entreprise pharmaceutique Moderna implanterait une toute nouvelle usine de biofabrication dans la région de Montréal. Une annonce doit être faite en ce sens vendredi en présence des premiers ministres Justin Trudeau et François Legault.
La nouvelle a été révélée par Radio-Canada et La Presse, mercredi.
En août 2021, les dirigeants de Moderna avaient participé à une conférence de presse à Montréal aux côtés du ministre fédéral de l’Innovation, François-Philippe Champagne, pour dévoiler une entente selon laquelle l’entreprise devra produire un minimum de 30 millions de doses de vaccin par année en «favorisant la chaîne d’approvisionnement de chez nous», avait dit le ministre.
En contrepartie, le gouvernement fédéral s’est engagé à acheter une quantité non dévoilée de doses chaque année.
Lors de la même conférence de presse, le président-directeur général de Moderna, Stéphane Bancel, avait annoncé que les installations devraient être fonctionnelles d’ici 2024 et embaucher entre 200 et 300 personnes.
M. Bancel avait justifié sa décision d’établir au Canada la première usine de Moderna hors des États-Unis par la qualité de l’éducation, qui permet à l’entreprise de miser sur une main-d’œuvre qualifiée. Il avait aussi loué la vitesse avec laquelle le gouvernement canadien avait bouclé l’entente.
Le patron de Moderna avait également évoqué la volonté de l’entreprise de développer une panoplie de nouveaux vaccins à ARN messager pour combattre l’influenza, des virus respiratoires, le cytomégalovirus, le Zika ou même le VIH. M. Bancel disait aussi s’intéresser au cancer et à la fibrose kystique.
À la suite de la publication de la nouvelle, le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Innovation et Sciences, Maxime Blanchette-Joncas, a dit se réjouir de l’annonce «qui contribuera à la renaissance du secteur pharmaceutique québécois et permettra d’accroître notre indépendance en matière d’approvisionnement en vaccins».