«Les violations du droit d'auteur restent encore aujourd'hui une menace réelle.»
La «consommation de musique progresse», avec 18 heures hebdomadaires en 2019 contre 17,8 heures en 2018 dans le monde, mais «27% des consommateurs interrogés avouent des moyens illicites» pour l’acquérir ou l’écouter, indique mardi la Fédération internationale de l’édition phonographique (IFPI).
Pour les bonnes nouvelles, l’IFPI relève que «la pratique du streaming audio est répandue dans le monde entier, avec 64% des personnes interrogées qui déclarent en avoir fait l’usage au cours du mois écoulé, soit une hausse de 7% par rapport à 2018».
La plus forte progression pour le streaming audio est «celle constatée chez les 35-64 ans», avec 54% de cette classe d’âge qui l’ont adopté (+8% par rapport à 2018), poursuit cet organisme qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde.
Mais, «27% des consommateurs interrogés déclarent avoir recouru à des moyens illicites pour acquérir ou écouter de la musique et 23% ont utilisé des sites de stream ripping, désormais premiers vecteurs de piratage musical», peut-on encore lire dans l’étude.
«Les violations du droit d’auteur restent encore aujourd’hui une menace réelle pour l’écosystème de la musique», déplore Frances Moore, directrice générale de l’IFPI.
L’étude a été menée auprès «d’un panel d’internautes représentatifs de la population âgée de 16 à 64 ans dans 21 pays», allant de l’Argentine à la France en passant par la Corée du Sud, expose l’IFPI.
Au total, «34 000 internautes ont participé à ce sondage, avec un nombre supérieur de répondants pour les principaux marchés», souligne la Fédération internationale de l’édition phonographique.