Un organisme du Maine a donné son aval au projet de ligne de transport d’hydroélectricité proposée par Hydro−Québec.
Un autre organisme réglementaire du Maine a donné mercredi son aval au projet de ligne de transport d’hydroélectricité proposée par Hydro−Québec et son partenaire américain visant à approvisionner le Massachusetts.
À la suite d’un rapport favorable rédigé par ses responsables, la commission de l’aménagement du territoire du Maine a estimé que le New England Clean Energy Connect (NECEC) «répondait à ses normes de zonage et d’utilisation des terres».
Jusqu’à présent, le projet, qui sera réalisé par Central Maine Power en sol américain, a obtenu des approbations auprès de la commission des services aux collectivités du Maine et de la commission fédérale de réglementation de l’énergie.
D’autres approbations sont attendues au cours de la prochaine année, dont celles du corps des ingénieurs de l’armée des États−Unis et du département de l’Énergie des États−Unis.
Hydro−Québec mise sur le NECEC, dont la mise en service est prévue en 2022, pour acheminer 9,45 térawattheures d’hydroélectricité par année pendant 20 ans au Massachusetts dans le cadre d’un contrat dont les revenus sont estimés à environ 10 milliards $ US.
Parallèlement au processus réglementaire, le dossier a pris une tournure politique puisqu’un groupe d’opposants, qui craint des répercussions négatives sur la faune et l’environnement, espère récolter les quelque 63 000 signatures nécessaires d’ici le 3 février afin que le certificat de la commission des services aux collectivités du Maine fasse l’objet d’un référendum lors de la prochaine élection présidentielle américaine, en novembre.
En territoire américain, la facture du projet est estimée à 950 millions $US et le tracé de 233 kilomètres doit passer par le Maine.