Négociations: la FIQ ne veut plus de TSO ni d’agences
La Presse Canadienne|Publié le 07 novembre 2022La FIQ revendique également la possibilité de moduler un poste à temps complet sur quatre jours plutôt que cinq. (Photo: La Presse Canadienne)
Dans le cadre de ses négociations avec Québec, la FIQ demande d’éliminer les heures supplémentaires obligatoires et le recours au personnel des agences privées de placement. Elle revendique aussi un engagement du gouvernement d’adopter une loi sur les ratios infirmière-patients.
Au plan salarial, la Fédération interprofessionnelle de la santé réclame l’Indice des prix à la consommation plus 4% d’augmentation pour l’année 2023, l’IPC plus 4% en 2024 et l’IPC plus 4% en 2025. Elle demande aussi un rattrapage pour la présente année, à cause de l’inflation.
La FIQ revendique également la possibilité de moduler un poste à temps complet sur quatre jours plutôt que cinq.
Elle réclame aussi des améliorations aux vacances et à l’affichage des horaires.
L’organisation syndicale représente 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins, soit la grande majorité d’entre elles. La FIQ ne fait pas partie du front commun et mènera donc sa propre négociation avec le gouvernement du Québec.
Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance le 31 mars prochain. Québec doit déposer ses offres dans les prochaines semaines, puis les négociations devraient débuter après les Fêtes.