Justin Trudeau devrait annoncer la dernière contribution du Canada à une initiative de l’ONU pour lutter contre les maladies traitables dans le monde en développement. (Photo: La Presse Canadienne)
Deux orateurs de renom offriront un discours devant les Nations unies, mercredi, au deuxième jour de la visite de Justin Trudeau au siège de l’ONU à New York.
Le président américain Joe Biden, un invité qui s’exprime traditionnellement au premier jour de l’Assemblée générale, doit monter sur la tribune en matinée.
La délégation pourra aussi entendre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le discours retransmis en direct représente une rare exception aux règles de l’Assemblée générale.
La guerre en Ukraine est un thème important de la rencontre internationale.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a affirmé que le Canada voulait s’assurer que le front commun mondial contre la Russie demeure intact.
Mme Joly s’attend à entendre M. Zelensky demander à ses alliés d’aider son pays du mieux qu’ils le peuvent.
«Évidemment, ce que l’Ukraine attend du Canada, c’est toujours plus de soutien sur le plan financier et plus d’artillerie lourde», a-t-elle souligné.
«Nous avons déjà fait beaucoup. Mais nous devons faire plus. Et nous ferons plus.»
On s’attend à ce que M. Trudeau fasse ses propres nouvelles, en particulier lorsqu’il annoncera la dernière contribution du Canada à une initiative de l’ONU pour lutter contre les maladies traitables dans le monde en développement.
Crise en Haïti
Il doit également participer à une réunion avec des partenaires des Caraïbes pour discuter de la crise actuelle en Haïti, où des vagues incessantes de violence ont persisté tout l’été, tuant des centaines de personnes.
Bob Rae, l’ambassadeur du Canada à l’ONU, a affirmé qu’il s’était récemment rendu dans le pays pour constater par lui-même le chaos. Les organisations criminelles ont même pris le contrôle du palais de justice de la capitale, Port-au-Prince, a-t-il relaté.
«Nous n’allons pas déclarer […] que nous avons une solution magique. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne», a expliqué M. Rae.
«Nous devons apprendre de certaines des erreurs du passé où des interventions se sont produites qui n’ont pas eu le plein soutien du peuple haïtien. Et nous devons nous assurer que nous travaillons avec le peuple haïtien.»
C’est plus facile à dire qu’à faire dans un pays dirigé par un gouvernement provisoire, a-t-il ajouté.
«Nous allons essayer de jouer un rôle aussi constructif que possible. Nous savons tous qu’il en faudra plus.»