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Ottawa devrait éliminer ses mesures de stimulation, croit le DPB

La Presse Canadienne|Publié le 19 janvier 2022

Ottawa devrait éliminer ses mesures de stimulation, croit le DPB

Le gouvernement fédéral a mis en place des indicateurs du marché du travail, appelés «garde-fous budgétaires», qui servent à déterminer à quel moment l’État devrait mettre un terme à ces mesures de stimulation de l’activité économique. (Photo: Getty Images)

Ottawa — Le directeur parlementaire du budget (DPB) se demande si les libéraux doivent vraiment dépenser encore des dizaines de milliards de dollars en mesure de stimulation de l’économie canadienne en période de pandémie.

Le gouvernement fédéral a mis en place des indicateurs du marché du travail, appelés «garde-fous budgétaires», qui servent à déterminer à quel moment l’État devrait mettre un terme à ces mesures de stimulation de l’activité économique.

Or, dans un rapport publié mercredi, Yves Giroux affirme que ces garde-fous budgétaires semblent maintenant indiquer que toute mesure de stimulation de l’activité économique devrait être supprimée avant la fin de l’exercice en mars.

Le bureau de M. Giroux estime que plus rien ne justifie le plan de relance de l’économie prévu par le gouvernement libéral, qui pourrait atteindre 100 milliards $, selon l’Énoncé économique de l’automne 2020.

Le rapport du DPB sur la mise à jour économique des libéraux, publiée en décembre dernier, indique également que le gouvernement a dépensé ou prévu de dépenser 541,9 milliards $ en nouvelles mesures jusqu’en 2027, dont près du tiers ne font pas partie du plan d’intervention pour répondre à la COVID-19.

Alors que le gouvernement prévoit un déficit moins important que prévu cette année, le bureau de M. Giroux affirme que les résultats réels pourraient être pires que le déficit de 144,5 milliards $ avancé dans la plus récente mise à jour de la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

De plus, les libéraux n’ont pas encore inscrit aux budgets d’autres dépenses liées à leurs nombreuses promesses électorales. Selon les estimations du directeur parlementaire du budget, ces nouvelles dépenses atteindraient 48,5 milliards $ pour les cinq prochaines années.