PQ: la CAQ veut «cacher» son bilan en parlant d’immigration
La Presse Canadienne|Publié le 28 septembre 2022
Paul St-Pierre Plamondon a toutefois dû s’expliquer sur les propos de deux candidates sur la religion musulmane et sur la brutalité policière. (Photo: La Presse Canadienne)
La Coalition avenir Québec (CAQ) tente de «cacher la pauvreté de (son) programme» en faisant des déclarations incendiaires sur l’immigration, accuse le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, qui a toutefois dû défendre les propos de deux de ses propres candidats sur la religion musulmane et sur la brutalité policière.
«C’est une façon de faire oublier la pauvreté de leur programme, la pauvreté de leur bilan, et ce de qu’ils ont à proposer pour la langue française, a-t-il dit lors d’annonces dans l’Est de Montréal. Ils ont plein de conseillers en communication pour tenter de diviser. Je trouve ça très irresponsable.»
Plus tôt dans la journée, le chef de la CAQ a dit qu’il serait «suicidaire» d’accueillir plus de 50 000 immigrants. De plus, une déclaration du ministre de l’Immigration, Jean Boulet, dans un débat local a refait surface. Il a dit que «80% des immigrants s’en vont à Montréal, ne travaillent pas, ne parlent pas français ou n’adhèrent pas aux valeurs de la société québécoise». Jean Boulet et François Legault ont reconnu que la déclaration du ministre était une erreur.
Paul St-Pierre Plamondon a toutefois dû s’expliquer sur les propos de deux candidates sur la religion musulmane et sur la brutalité policière. Il a qualifié les propos de «maladroits». Il a aussi défendu le droit de critiquer la religion.
Après un faux départ où l’équipe de la caravane péquiste a réalisé qu’elle s’était trompée sur la journée où devait avoir lieu une entrevue radiophonique matinale, la journée de campagne a commencé dans l’Est de Montréal pour présenter les engagements du parti dans le secteur. Le chef qui espère ramener les couleurs de la formation souverainiste à Montréal en se faisant élire dans l’une des circonscriptions du secteur, Camille-Laurin, plaide que l’Est de Montréal a besoin d’une «voix forte» à l’Assemblée nationale.
La course de Camille-Laurin où le député caquiste sortant, Richard Campeau, tente de se faire réélire a fait l’objet d’un rebondissement, lundi. La candidate solidaire, Marie-Ève Rancourt, s’est retirée de la course en raison d’une vidéo où elle est captée en train de retirer ce qui semble être une publicité du Parti québécois (PQ).
