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Québec donne 6,75 M$ aux carrefours jeunesse-emploi

La Presse Canadienne|Publié le 15 novembre 2021

Québec donne 6,75 M$ aux carrefours jeunesse-emploi

«Au Québec, il y a à peu près 200 000 jeunes» qui ne sont «ni en emploi, ni aux études, ni en formation», et ce, malgré la pénurie de main-d’œuvre, a renchéri M. Boulet. (Photo: 123RF)

Un investissement de 6,75 M$ sera alloué pour les carrefours jeunesse-emploi (CJE) du Québec, a annoncé mardi le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulay, lors d’une conférence de presse à Laval.

Cette somme servira à «offrir des activités liées à la réussite éducative des jeunes» dans la centaine de CJE de la province, a-t-il indiqué.

La directrice générale du CJE de Laval, Christiane Pichette, s’est réjouie de cette annonce, anticipant «une bonification de notre offre de service» afin d’«accompagner tous les jeunes de 16 à 25 ans qui le désirent». Cet argent, déposé dans le Programme de soutien financier des CJE, permettra d’offrir des services «en fonction de nos enjeux régionaux qui nous sont propres».

«C’est formidable pour les jeunes de tout le Québec!», a réagi la présidente par intérim du Réseau des CJE du Québec, Martine Roy, dans un communiqué. «Nous avons besoin de chaque jeune citoyenne et de chaque jeune citoyen pour créer, travailler, entreprendre, décider et innover afin de participer à une relance durable et inclusive.»

 

Pénurie et pandémie

Les jeunes ont «particulièrement été touchés par la pandémie, alors que certains ont perdu leur emploi, arrêté leurs études ou simplement choisi de prendre soin de leur santé pendant un certain temps», a indiqué le député caquiste Christopher Skeete, présent à la conférence.

«Au Québec, il y a à peu près 200 000 jeunes» qui ne sont «ni en emploi, ni aux études, ni en formation», et ce, malgré la pénurie de main-d’œuvre, a renchéri M. Boulet. 

Cette situation touche 12% des Québécois de 15 à 29 ans, selon des données de Statistique Canada pour l’année 2021.

En favorisant leur retour aux études, M. Boulet espère ainsi faire d’une pierre deux coups, alors que, «dans les prochaines années, 54% de nos besoins sur le marché du travail vont être comblés par les jeunes».