Québec: les députés appellent à une désescalade des tensions
La Presse Canadienne|Publié le 11 février 2022À gauche, le porte-parole libéral en santé, Monsef Derraji, et à droite, la cheffe du Parti libérale du Québec, Dominique Anglade. (Photo: La Presse Canadiene)
Québec — Des élus québécois ont plaidé l’apaisement, vendredi, à la veille d’une manifestation prévue à Montréal et dans le contexte où plusieurs manifestants s’agitent sur les réseaux sociaux.
Le porte-parole libéral en santé, Monsef Derraji, a déclaré en point de presse comprendre que les Québécois veuillent exprimer leur fatigue. Mais «personne ne va gagner s’il y a une escalade de violence», a-t-il dit.
Le député faisait un appel au calme et à la prudence, quelques minutes avant le début de son interpellation avec le ministre de la Santé, Christian Dubé, sur la question de la gestion de la pandémie.
Une interpellation le vendredi est une occasion pour les députés de l’opposition de questionner, pendant deux heures au Salon bleu, un ministre sur un enjeu de leur choix.
Le chef parlementaire du Parti québécois (PQ), Joël Arseneau, a fait valoir vendredi matin qu’il était possible de débattre de ces choses «de façon sérieuse et rigoureuse».
«Est-ce qu’on sera mieux préparé (…) à une prochaine pandémie? Quelles conclusions peut-on tirer? Est-ce qu’il est normal (…) de ne pas faire un post mortem sur ce qui s’est passé?» a-t-il demandé.
«Toute organisation sérieuse, une fois passé un événement important, va se pencher en disant: « Qu’est-ce qui a bien fonctionné, comment on peut s’améliorer pour la suite »», ajoute-t-il.
M. Arseneau a déclaré qu’il fallait de manière générale «éviter de mettre de l’huile sur le feu, de stigmatiser certaines couches de la population», afin de plutôt «ouvrir le dialogue».