Guy Laliberté, ingénieur et chef de la direction à Sayona au Québec (Photo: courtoisie)
«Comment comptez-vous mettre en place les conditions propices au développement rapide et au renforcement de la chaîne de valeur de batteries au Québec ? Le Québec a les ressources, la volonté et le savoir-faire pour devenir un acteur majeur de la transition énergétique en Amérique du Nord.», Guy Laliberté, ingénieur et chef de la direction à Sayona au Québec, qui développe deux pôles de production de lithium
Promesse de la Coalition avenir Québec
Le parti du premier ministre sortant François Legault s’engage à continuer de développer une filière en transport électrifié individuel et collectif, et ce, de la fabrication de batteries jusqu’à leur recyclage. Il s’agit d’ailleurs de l’un des 14 engagements de la CAQ pour lutter contre les changements climatiques et faire du Québec « un leader dans l’économie verte ».
Promesse du Parti libéral du Québec
La plateforme du parti de Dominique Anglade ne comporte rien à propos de la fabrication de batteries pour véhicules électriques au Québec. En revanche, le PLQ souhaite « poursuivre les efforts afin d’électrifier les véhicules » en circulation sur les routes québécoises. S’ils prennent le pouvoir, les libéraux comptent y arriver en bonifiant le programme Roulez vert.
Promesse du Parti québécois
Dans son programme, le parti de Pierre St-Pierre Plamondon ne prévoit rien de spécifique pour développer ou renforcer la chaîne de valeur pour les batteries de voitures électriques au Québec. Cela dit, le PQ souhaite accélérer l’électrification des transports individuels et collectifs, en développant notamment « une filière industrielle de véhicules électriques de tous les types ». Les péquistes ne précisent toutefois pas si cette filière inclurait la fabrication de batteries.
Promesse de Québec solidaire
Le parti de Gabriel Nadeau-Dubois et de Manon Massé souhaite développer une « industrie durable et responsable » en lien avec les métaux nécessaires à la production de batteries pour les véhicules électriques, et ce, de l’extraction au recyclage en passant par la production. Cette vision industrielle de QS s’inscrit dans sa volonté d’accroître la résilience des économies régionales en mettant en place un nouveau contrat social qui encadrerait l’exploitation et la transformation des ressources naturelles au Québec.
Promesse du Parti conservateur du Québec
La plateforme du parti d’Éric Duhaime ne prévoit rien à propos de la fabrication de batteries pour les véhicules électriques au Québec. Les conservateurs ne promettent rien non plus pour accélérer l’électrification des transports. Dans son programme, le PCQ s’engage plutôt à « cesser progressivement » les subventions aux véhicules électriques « pour lesquels la viabilité commerciale est désormais assurée ».
(Re)lire les questions des entrepreneurs et les réponses des partis.