Retrouvez les résultats des six grandes banques canadiennes

Banque Scotia: moins de bénéfices au 1er trimestre et recul des revenus

La Banque Scotia (BNS, 69,86$) a subi un recul de son bénéfice net du premier trimestre entre 2022 et cette année : il est passé de 2,74 milliards de dollars (G$), ou 2,14 $ par action diluée, à 1,77 G$, ou 1,36 $ par action diluée.

Au cours de la même période, le bénéfice net ajusté du premier trimestre a lui aussi fléchi, s’étant établi à 2,366 G$, ou 1,85 $ par action ajustée cette année alors qu’il s’était élevé à 2,758 G$, ou 2,15 par action ajustée au trimestre correspondant de 2022.

Les revenus du trimestre qui a pris fin le 31 janvier 2022 avaient atteint 8,049 G$ alors qu’au premier trimestre de cette année, ils ont été de 7,98 G$.

La Banque Scotia explique que dans son réseau canadien, le bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres est passé de 1,201 G$ à 1,087 G$ d’un premier trimestre à l’autre et que le bénéfice net ajusté attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres a reculé de 10%.

En revanche, dans les opérations internationales de la banque, les bénéfices attribuables aux détenteurs de titres de capitaux propres ont augmenté au cours de la même période.

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BMO: résultats du 1er trimestre influencés par l’acquisition de Bank of the West

Le bénéfice net de BMO Groupe financier (BMO, 130,56$) s’est effondré d’une année à l’autre au premier trimestre, ayant dégringolé de 2,93 milliards de dollars (G$), ou 4,43 $ par action comptable en 2022, à 247 millions de dollars, ou 0,30 $ par action lors de la période de trois mois ayant pris fin le 31 janvier dernier.

Au cours de la même période, le bénéfice net ajusté a reculé de 2,58 G$, ou 3,89 par action ajustée, à 2,27 G$, ou 3,22 $ par action ajustée.

BMO Groupe financier signale que les résultats ajustés pour le trimestre ne tiennent pas compte d’une perte de 1,461 G$ afférente à la gestion de l’incidence des fluctuations des taux d’intérêt survenues entre l’annonce et la clôture de l’acquisition de Bank of the West. C’est le 1er février dernier que l’institution a conclu la transaction concernant Bank of the West pour un prix d’achat au comptant de 13,8 G$ US.

La banque établie à Toronto ajoute que la hausse des revenus nets au premier trimestre de 2023 a été plus que contrebalancée par un accroissement des charges et par une augmentation de la dotation à la provision pour pertes sur créances, comparativement à un recouvrement lors de l’exercice précédent.

En marge de la publication des résultats, le conseil d’administration de BMO Groupe financier a déclaré un dividende trimestriel de 1,43 $ par action ordinaire pour le second trimestre de l’exercice 2023, inchangé par rapport au trimestre précédent.

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La Banque CIBC affiche un profit net en baisse pour son 1er trimestre

La CIBC (CM, 62,79$) a fait état d’un profit net de 432 millions de dollars (M$), ou 39 cents par action, pour le trimestre clos le 31 janvier, comparativement à un bénéfice net de 1,87 milliard de dollars (G$), ou 2,01$ par action, au premier trimestre précédent.

Ses revenus ont totalisé 5,93G$, contre 5,50G$ au même trimestre l’an dernier.

Le bénéfice ajusté, qui exclut une charge de 1,17G$ pour régler une poursuite intentée par Cerberus Capital Management, s’est établi à 1,94$ par action pour le plus récent trimestre, en baisse par rapport à celui de 2,04$ par action réalisé un an plus tôt.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 1,70$ par action et à un chiffre d’affaires de 5,67G$, selon les estimations recueillies par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

Les revenus de négociation ont augmenté de 18% par rapport à l’année précédente, pour atteindre 610M$. De leur côté, les provisions pour pertes sur créances se sont élevées à 295M$, en forte hausse par rapport à celles de 75M$ du même trimestre l’an dernier, mais en deçà de ce que les observateurs avaient prévu.

La banque a également indiqué que son ratio des fonds propres de première catégorie s’était établi à 11,6% au cours du trimestre, malgré le règlement de la poursuite de Cerberus, qui a également été bien accueilli avec les résultats, en général, par les analystes.

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Groupe Banque TD au 1T: résultat net en baisse, résultat ajusté en hausse

Le Groupe Banque TD (TD, 89,38$) rapporte une diminution significative de 58% en un an de son résultat net, qui a chuté au premier trimestre de cette année à 1,58 milliard de dollars (G$) comparativement à 3,73 G$ au trimestre correspondant de l’exercice 2022.

Le repli a été de 2,02 $ à 0,82 $ par action diluée.

L’institution établie à Toronto signale toutefois que le résultat net rajusté a progressé de 8% au cours de la même période. Il a augmenté de 3,83 G$ à 4 155 G$, alors que par action diluée rajustée, le résultat est passé de 2,08 $ à 2,23 $.

D’un premier trimestre à l’autre, le secteur Services bancaires personnels et commerciaux au Canada a augmenté de 7%, à 1,73 G$. Quant au secteur Services de détail aux États-Unis, le résultat net s’est élevé à 1,59 G$, en hausse 25%.

D’autre part, le secteur Services bancaires de gros pour le trimestre s’est établi à 331 millions de dollars (M$), en déclin de 24%, tandis que le secteur Gestion de patrimoine et Assurance a reculé de 14%, à 550 M$.

Bharat Masrani, président et chef de la direction de Groupe Banque TD, estime que l’institution a amorcé 2023 en force grâce à la solide croissance des produits et au résultat record des activités de détail au Canada et aux États-Unis. Il s’agit, à son avis, d’un avantage tiré de la diversification des activités.

Par ailleurs, Groupe Banque TD annonce un dividende de 0,96 $ par action ordinaire entièrement libérée du capital-actions de la Banque pour le trimestre se terminant le 30 avril 2023. Ce dividende sera payable à compter de la même date.

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Les bénéfices de la Banque Nationale reculent moins que prévu

La Banque Nationale (NA, 102,61$) a dévoilé un bénéfice en baisse, mais la rentabilité de l’institution montréalaise excède les attentes des analystes.

Malgré une augmentation des revenus dans tous les secteurs d’activités de la banque montréalaise, sa rentabilité a reculé en raison de dépenses plus élevées, d’une augmentation des sommes qu’elle met de côté en cas de pertes et des mesures fiscales fédérales visant les banques canadiennes.

Au premier trimestre (terminé le 31 janvier), le bénéfice net de la Nationale a diminué de 5% à 881 millions de dollars (M$). Le bénéfice ajusté dilué par action atteint 2,56 $, comparativement à 2,64 $ lors de la période correspondante de l’exercice précédent.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 2,37 $, selon la firme de données financière Refinitiv. «Les résultats sont bons à travers toute l’entreprise avec une augmentation des réserves dans ce qui semble un très bon trimestre», commente l’analyste de RBC Marchés des capitaux, Darko Mihelic.

L’institution a augmenté ses réserves en cas de pertes sur prêts de 66 M$. «Dans un environnement macroéconomique hautement incertain, nous maintenons un positionnement défensif, explique le président et chef de la direction, Laurent Ferreira, dans un communiqué. Nos portefeuilles de crédit continuent de bien faire, et nous avons d’importantes provisions pour pertes de crédit.»

La banque a aussi annoncé des changements à sa haute direction. Le premier vice-président à la direction, secteur International, Ghislain Parent prendra sa retraite l’automne prochain.

Dans la foulée de ce départ, la filiale Credigy retourne sous la responsabilité du groupe Marchés financiers. Le premier vice-président à la direction et cochef Entreprises et Gestion privée, Stéphane Achard, changera de postes pour prendre la direction des activités d’investissement international, dont ABA Bank. Michael Denham, qui est actuellement vice-président du conseil – Entreprises et Marchés financiers, remplacera Stéphane Achard.