Ce feu vert est «un pas» pour aider «à réduire le fardeau» des patients touchés par cette maladie en rendant le traitement «plus accessible», a souligné Rebecca Guntern, qui dirige les activités de Sandoz en Europe, citée dans le communiqué..
Sandoz, une filiale du géant pharmaceutique suisse Novartis qui doit bientôt entrer en Bourse, a obtenu l’autorisation de commercialiser dans l’Union européenne une version biosimilaire d’un médicament pour plusieurs formes de sclérose en plaques, annonce-t-elle mardi.
La Commission européenne a donné son feu vert à la mise sur le marché à une version biosimilaire d’un traitement appelé natalizumab, du laboratoire américain Biogen, commercialisé sous le nom de Tysabri.
Sandoz vendra cette version biosimilaire sous le nom de Tyruko pour traiter plusieurs formes de sclérose en plaques récurrente chez les patients adultes, indique la filiale de Novartis dans un communiqué.
Comme les médicaments génériques, les médicaments biosimilaires sont des versions moins chères de traitements dont le brevet est tombé dans le domaine public.
Tyruko est la première version biosimilaire du natalizumab autorisée dans l’Union européenne, précise le communiqué.
Ce feu vert est «un pas» pour aider «à réduire le fardeau» des patients touchés par cette maladie en rendant le traitement «plus accessible», a souligné Rebecca Guntern, qui dirige les activités de Sandoz en Europe, citée dans le communiqué.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune du système nerveux central, caractérisée par un dysfonction du système immunitaire qui entraîne des lésions provoquant des perturbations motrices, sensitives, cognitives et visuelles.
En 2019, Sandoz avait signé un accord de licence pour commercialiser ce médicament biosimilaire développé par le laboratoire polonais Polpharma Biologics.
Le laboratoire Sandoz doit être scindé de Novartis par le biais d’une introduction en Bourse le 4 octobre.
Novartis souhaite se recentrer sur ses nouveaux traitements en se séparant de cette filiale spécialisée dans les médicaments génériques et biosimiliares. En 2019, le géant pharmaceutique s’était déjà séparé de sa filiale Alcon, spécialisée dans l’ophtalmologie, là aussi en l’introduisant en Bourse.