SNC-Lavalin n’est plus sur la liste noire de la Banque mondiale
La Presse Canadienne|Publié le 20 avril 2021(Photo: La Presse Canadienne)
Le nom de SNC-Lavalin ne figure plus sur la liste noire de la Banque mondiale, qui avait sévi à l’endroit de la firme d’ingénierie et de construction en 2013 pour des affaires de malversation survenues au Bangladesh ainsi qu’au Cambodge.
Par voie de communiqué, mardi, la multinationale québécoise a indiqué que l’institution financière internationale avait levé les sanctions imposées à son endroit, qui devaient initialement s’échelonner sur une décennie.
Cette décision signifie que SNC-Lavalin pourra recommencer à soumissionner et réaliser des travaux financés par la Banque mondiale, qui s’attend à avoir déployé 160 milliards $ US d’ici la fin juin dans des pays en développement.
Elle devrait également avoir une incidence positive sur la réputation de la société, qui a déployé une multitude d’efforts au cours de la dernière décennie dans le but de tourner la page sur son passé trouble, assombri par des scandales de corruption.
Au moment de sévir à l’endroit de SNC-Lavalin en 2013, la Banque mondiale avait souligné que la radiation de 10 ans constituait la «plus longue période d’exclusion jamais fixée». Cette mise à l’index a finalement été ramenée à huit ans puisque la firme établie à Montréal a répondu aux exigences de l’institution internationale en matière de conformité.
Le président et chef de la direction de la compagnie, Ian Edwards, a souligné, dans une déclaration, que SNC-Lavalin avait «fait ses devoirs» depuis 2012.
En décembre 2019, SNC-Lavalin avait conclu une entente afin de mettre de côté des accusations de fraude et de corruption déposées en 2015 par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour des gestes posés en Libye entre 2001 et 2011. Cela s’était accompagné d’une amende de 280 millions $. L’entreprise a pu conserver le droit de convoiter des contrats publics fédéraux.