Système fiscal déficient: des inégalités aux profiteurs

Un texte de Philippe Lussier

COURRIER DES LECTEURS. L’injustice fiscale est un thème qui s’échauffe en silence dans le discours public, révélant un large spectre de situations, allant des travailleurs assidus aux profiteurs du système, en passant par les ultra-riches. La modulation des coûts met en scène un tableau de discordances où la contribution et le bénéfice des services publics semblent s’éloigner de plus en plus du principe d’équité. 

Les travailleurs acharnés et contributeurs majeurs semblent être les grands perdants, portant le fardeau fiscal sans jouir de services proportionnels à leurs apports. Par contre, il existe aussi une frange de la population qui, bien que déclarant des revenus moindres, semble tirer avantage du système, bénéficiant de services équivalents, voire supérieurs, sans apporter une contribution comparable. Cette réalité accentue le sentiment d’injustice ressenti par ceux qui paient le prix fort. 

Il est crucial de souligner que cette discussion ne vise pas à stigmatiser ceux qui, pour des raisons diverses, se retrouvent dans des situations précaires, mais plutôt à mettre en lumière les abus du système. Il s’agit de s’interroger sur la pertinence d’un système où certains semblent profiter indûment de la générosité publique, laissant les autres, notamment les contribuables majeurs, supporter un poids démesuré. 

En parallèle, les fortunes immenses construites sur des contributions minimes soulèvent la question de l’équité à l’autre extrémité de l’échelle. Un équilibre doit être recherché, où la richesse, qu’elle soit issue de l’effort ou de la fortune, est en alignement avec les obligations sociétales. 

La recherche d’une justice fiscale implique une réflexion profonde sur les mécanismes de redistribution et une réévaluation des contributions et des bénéfices de chacun. Il faut explorer des avenues pour assurer une harmonisation entre ce que l’on donne et ce que l’on reçoit, et pour minimiser les abus, afin de créer un environnement où la contribution à la société est véritablement le reflet de la participation de chacun à la prospérité commune. 

En somme, il est temps d’aborder la question de l’équilibre fiscal sous tous ses angles, en considérant les contributeurs majeurs, les ultra-riches, et ceux qui bénéficient des services sans contribution proportionnelle. La route vers une société équitable et harmonieuse est semée d’embûches, mais elle est indispensable pour bâtir un futur solidaire et juste.

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