Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Telus attend la décision du CRTC

La Presse Canadienne|14 février 2024

Telus attend la décision du CRTC

La vice−présidente à la direction de Telus, Zainul Mawji, a plaidé que la mise en place d’un cadre de services d’accès haute vitesse de gros qui serait sans restriction serait un résultat «très brutal» qui dissuaderait les grandes entreprises d’étendre leur réseau dans de nouvelles régions. (Photo: La Presse Canadienne)

Telus ne décidera pas si elle doit ajuster ses plans de dépenses de réseau avant que le régulateur fédéral des télécommunications prenne une décision sur les tarifs que les petites entreprises de distribution d’internet doivent payer aux grands opérateurs pour vendre des services en utilisant leurs réseaux.

L’entreprise soutient que la décision provisoire rendue en novembre dernier par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), qui l’obligeait temporairement à fournir à ses concurrents l’accès à son réseau de fibre optique jusqu’au domicile au Québec dans un délai de six mois, ne l’a pas incitée à réduire ses investissements.

Cette position contraste avec celle de Bell Canada, qui a répondu à cette décision en réduisant ses dépenses réseau de 1,1 milliard de dollars d’ici 2025, dont un minimum de 500 millions de dollars dès cette année.

Le CRTC mène actuellement des consultations dans le cadre de son examen de la concurrence en matière de services internet. Plus de 20 groupes doivent être entendus cette semaine.

À l’issue de cet examen, le CRTC pourrait déterminer s’il doit rendre permanente sa décision rendue en novembre et, le cas échéant, l’appliquer à d’autres provinces.

Mercredi, la vice−présidente à la direction de Telus, Zainul Mawji, a plaidé devant les commissaires du CRTC que la mise en place d’un cadre de services d’accès haute vitesse de gros qui serait sans restriction serait un résultat «très brutal» qui dissuaderait les grandes entreprises d’étendre leur réseau dans de nouvelles régions.

Elle a prévenu que les entreprises pourraient alors choisir de réduire leurs investissements et de «s’appuyer de plus en plus sur les réseaux des autres» en tant que grossistes, ce qui laisserait moins d’options aux résidents des régions rurales et éloignées.