Transport en commun: le PQ promet une aide «sans ingérence»
La Presse Canadienne|Publié le 16 septembre 2022Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon (Photo: La Presse Canadienne)
Si on ne diminue pas les seuils d’immigration, la crise du logement pourrait s’aggraver, met en garde le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, lors d’un passage devant les membres de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), vendredi.
La formation souverainiste promet d’abaisser les seuils d’immigration à 35 000 personnes par année. C’est moins que les seuils gouvernementaux de 50 000 et encore moins que la cible libérale de 70 000 et la fourchette de Québec solidaire d’entre 60 000 et 80 000.
«Moi, j’ai parlé à plusieurs maires, plusieurs personnes dans toutes les régions du Québec. Il n’y a pas de logements et de dire que par magie, on va augmenter de beaucoup nos seuils d’immigration et que par magie les logements vont se mettre à exister, c’est vraiment faux.»
M. St-Pierre Plamondon s’inscrit en faux contre l’idée que l’immigration réglerait la pénurie de main-d’œuvre. «Ça peut même exacerber la crise du logement parce que ça prend beaucoup de main-d’œuvre pour faire de nouveaux logements.»
Dans son discours, M. St-Pierre Plamondon a promis d’apporter un soutien financier «aux 30 villes les plus importantes» du Québec pour bonifier leur offre de transport en commun, lors d’un passage devant les membres de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), vendredi.
Il affirme que cette promesse touche les villes comprenant plus de 40 000 habitants et représenterait des investissements supplémentaires de 30 milliards de dollars sur 10 ans au Plan québécois des infrastructures (PQI).
M. St-Pierre Plamondon a précisé que les villes décideront elles-mêmes les projets prioritaires à déployer sur leur territoire, sans ingérence. «Chaque ville va pouvoir innover et déposer son projet de transport collectif adapté à sa réalité et ses objectifs.»
La formation s’est donné l’objectif de réduire de 45% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 d’ici 2030.