Un nouveau site de rencontres mondiales… pour entreprises
François Normand|Publié le 29 novembre 2022Rebecca International peut même organiser une rencontre virtuelle ou en personne. (Photo: 123RF)
Les investisseurs et les entreprises du Québec qui cherchent «l’âme sœur» financière ou d’affaires pour réaliser des projets à l’international peuvent maintenant la trouver grâce un nouveau site de rencontres mondiales, Rebecca International.
Rebecca international est située à Montréal. Ce serait le premier réseau d’experts de portée internationale de propriété québécoise, qui s’inspire notamment du réseau d’experts internationaux de l’américaine GLG.
C’est le stratège et un entrepreneur québécois Simon Lafrance qui a fondé Rebecca International.
Il a aussi créé la firme de service-conseil Strategeum, en plus d’être associé chez TRX (Global Boutique Merchant Bank), une firme britannique de consultants dans les secteurs financier, bancaire et commercial.
Dans le passé, Simon Lafrance a également travaillé à des campagnes électorales américaines, incluant celles de l’ex-président Barack Obama, en 2008 et en 2012.
Concrètement, Rebecca International permet de mettre en contact des organisations québécoises avec des experts internationaux dans les milieux de la recherche académique, de la finance et des affaires.
Simon Lafrance a créé Rebecca il y a une dizaine d’années, mais elle n’était active que dans les milieux académiques.
Rebecca International fait donc le pont entre la recherche, la finance et le monde des affaires.
Rebecca International a des contacts avec des experts situés dans les principaux pays développés et émergents (Source : Rebecca International)
À la rigueur, des organisations comme la société d’État Investissement Québec peuvent déjà aider des investisseurs ou des entreprises québécoises à trouver des partenaires à l’étranger.
Focalisation et personnalisation
Simon Lafrance rétorque que la valeur ajoutée de Rebecca International réside dans la focalisation et la personnalisation du service qu’elle peut offrir aux organisations du Québec.
«Non seulement on focalise sur le core business des entreprises, mais on peut aussi poser une simple question dans notre réseau d’experts afin d’obtenir de l’information préliminaire», explique Simon Lafrance.
Il donne l’exemple d’une entreprise québécoise qui voudrait participer à des projets d’infrastructures en Égypte.
Elle pourrait par exemple poser une question qui serait acheminée dans le réseau d’experts de Rebecca International afin de savoir quels sont les projets en cours et planifiés.
Cette entreprise pourrait aussi connaître les investissements planifiés, ainsi que le type de projets d’infrastructures afin de savoir si son expertise est pertinente ou en demande dans ce pays.
Dans certains cas, Rebecca International peut même organiser une rencontre virtuelle ou en personne avec des donneurs d’ordre afin d’avoir plus d’information.
Bien entendu, les services de Rebecca International ne sont pas gratuits, mais «il n’y a pas de prix génériques», précise Simon Lafrance.
En fait, cela dépend du niveau d’information recherchée par un investisseur ou une entreprise.
Par exemple, poser une question spontanée dans le réseau peut coûter jusqu’à 1000 $. En revanche, la facture grimpera si les services de Rebecca International sont récurrents ou s’ils impliquent par exemple l’organisation d’une rencontre.
«Plus la démarche est simple, moins c’est cher, plus la démarche crée de la valeur ajoutée au client, plus c’est cher», souligne Simon Lafrance.