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Une enquête sur les pratiques de Walmart, Hugo Boss et Diesel

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Une enquête sur les pratiques de Walmart, Hugo Boss et Diesel

Sheri Meyerhoffer, l’Ombudsman canadienne pour la responsabilité des entreprises, a publié jeudi trois rapports affirmant qu’aucune des entreprises n’a fait suffisamment pour démontrer que les produits qu’ils vendent au Canada sont exempts de travail forcé. (Photo: La Presse Canadienne)

L’organisme canadien de surveillance de la responsabilité des entreprises enquête pour savoir si Walmart, Hugo Boss et Diesel ont recours au travail forcé dans leurs chaînes d’approvisionnement. 

Sheri Meyerhoffer, l’Ombudsman canadienne pour la responsabilité des entreprises, a publié jeudi trois rapports affirmant qu’aucune des entreprises n’a fait suffisamment pour démontrer que les produits qu’ils vendent au Canada sont exempts de travail forcé.

Les filiales canadiennes des trois sociétés sont accusées de s’appuyer sur des fournisseurs qui s’approvisionnent en matériaux auprès des Ouïghours, forcés de travailler dans la région chinoise du Xinjiang.

Walmart, Hugo Boss et Diesel affirment tous respecter des protocoles antiesclavagistes stricts et enquêter sur la source de leurs produits, mais Mme Meyerhoffer a déclaré qu’aucun d’entre eux n’avait fourni suffisamment d’informations sur des allégations spécifiques.

Selon elle, le principal défi réside dans le fait que les produits du Xinjiang sont souvent transformés dans d’autres pays, ce qui signifie que les importations en provenance de pays comme le Vietnam pourraient impliquer du travail forcé chinois si elles ne sont pas soigneusement tracées.

Les sept évaluations initiales annoncées jusqu’à présent par l’ombudsman portent sur des accusations de travail forcé impliquant le peuple ouïghour, bien que Pékin insiste sur le fait qu’il n’a jamais autorisé cette pratique.