Après avoir conclu un corona-péro avec une copine de Minneapolis le 24 juin dernier, Marie-Christine Legault ne ...
Après avoir conclu un corona-péro avec une copine de Minneapolis le 24 juin dernier, Marie-Christine Legault ne s’attendait pas à ouvrir, quelques mois plus tard, les portes du marché canadien à la firme américaine cprime.
Cette amie, rencontrée après avoir donné une conférence dans cette même ville des États-Unis, voyait en elle une alliée clé pour se joindre à l’équipe du spécialiste de la méthode agile basée dans la Silicon Valley. Son mandat aurait été de superviser les opérations du centre des États-Unis. Pour l’ancienne vice-présidente au développement des affaires et des partenariats à Pyxis Technologies, c’est plutôt au nord de la frontière que ses compétences lui permettraient de faire rayonner les ressources de cprime, autant en formation qu’en développement de services technologiques. «Il fallait l’amener au Canada, car ils ont une expertise que j’ai rarement vue dans d’autres organisations», estime celle qui a passé 20 ans en marketing.
Marie-Christine Legault, qui qualifie elle-même le terme «agilité»de galvaudé, observe que, souvent, les dirigeants d’entreprises offrent de telles formations à leurs employés, mais oublient un ingrédient fondamental pour en garantir le succès. «Pour garder [leurs employés] engagés, il faut leur expliquer où s’en va l’organisation, pourquoi on veut apporter ces changements, et dans quel cadre ils s’imbriquent.»Au-delà des nouvelles infrastructures technologiques plus efficaces, de petits pas et de courts tests qui caractérisent cette méthode de gestion de projet, l’agilité est un état d’esprit, affirme-t-elle. «C’est d’apprendre avant tout à collaborer, à être respectueux et transparent»et de maintenir les humains au centre de cette transformation, décrit celle qui a trouvé à cprime une philosophie qui résonne avec la sienne.
Marie-Christine Legault, qui est entrée en fonction en septembre, tentera dans un premier temps de faire connaître l’expertise du spécialiste de cette approche surtout appliquée en TI aux entreprises canadiennes. Lorsque sa brochette de nouveaux clients le justifiera, elle s’entourera d’une équipe qui sera à la fois complémentaire et osera remettre en question les idées pour les faire progresser. Une stratégie d’embauche qui ressemble à celle de son employeur, confie la cheffe de la branche canadienne de la société américaine. Si elle confirme qu’elle souhaite avoir des employés un peu partout au pays rapidement, Marie-Christine Legault s’abstient de parler d’un quelconque échéancier. «Je dois créer mon bac à sable dans les prochains mois […], avec une volonté d’écouter ce dont le marché a besoin, et non de simplement pousser les services de cprime», dit-elle.
Près des gens, même confinés Ce qui semble surtout lui importer, c’est de tisser de réels liens avec les gens qu’elle rencontre, et de lancer de nouvelles manières de transmettre son savoir par l’organisation. Des tâches qui ne sont en rien freinées par la COVID-19 et le confinement, bien au contraire. Grâce au numérique, Marie-Christine Legault passe ses journées «à parler à de futurs clients, des partenaires, des collaborateurs en événements, et cette proximité que permettent les appels vidéo est incroyable. C’est humain, on voit les gens dans leur environnement, leur milieu, chose qu’on n’aurait jamais vue avant».
«Je dois créer mon bac à sable dans les prochains mois […], avec une volonté d’écouter ce dont le marché a besoin, et non de simplement pousser les services de cprime.»