La construction des installations devrait créer 1000 emplois et par la suite l’exploitation nécessitera l’embauche de 200 travailleurs. L’usine devrait commencer ses activités en 2028. (Photo: Courtoisie)
Investissement de 4 milliards de dollars en Mauricie: une usine de production d’hydrogène, un combustible important pour la transition énergétique, sera construite à Shawinigan.
«C’est le premier projet d’hydrogène vert au pays», a indiqué le ministre fédéral François−Philippe Champagne lors de la conférence de presse vendredi matin, à Shawinigan, en compagnie du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon
La construction des installations devrait créer 1000 emplois et par la suite l’exploitation nécessitera l’embauche de 200 travailleurs. L’usine devrait commencer ses activités en 2028.
Le «projet Mauricie» de TES Canada produira de l’hydrogène «vert»: c’est ainsi que le carburant est désigné quand il est produit à partir de sources d’énergies renouvelables. Cette usine sera à la fois alimentée par l’hydro−électricité, mais aussi par des parcs éolien et solaire.
À terme, le projet produira 70 000 tonnes d’hydrogène pour l’usage des Québécois.
Il faut toutefois beaucoup d’électricité pour en produire par un procédé d’électrolyse.
L’hydrogène est un gaz hautement inflammable destiné à remplacer les énergies fossiles polluantes, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et accélérer la transition vers une économie carboneutre.
Ainsi, l’usine de TES Canada devrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 800 000 tonnes au Québec d’ici à 2030, selon les affirmations du promoteur.
Il peut être utilisé dans le domaine du transport lourd, camionnage, train, mais aussi dans des secteurs où il est actuellement difficile de réduire les émissions de GES, comme les cimenteries, alumineries, a expliqué le professeur Bruno Pollet, de l’UQTR, lors d’une séance de breffage technique cette semaine.
L’hydrogène représente ainsi un «grand potentiel de diminution de GES», selon ses explications.
Patrice Bergeron, La Presse Canadienne