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Y a-t-il un âge maximum pour se lancer en affaires?

Les Affaires|Édition de la mi‑octobre 2019

L'entrepreneure Anne-Solène Rioult, fondatrice du centre de solution d'affaires et de marketing Les FACILitatrices, ...

L’entrepreneure Anne-Solène Rioult, fondatrice du centre de solution d’affaires et de marketing Les FACILitatrices, vient de déposer sur le site Change.org une pétition adressée au ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Pierre Fitzgibbon, concernant les restrictions d’âge pour appliquer aux programmes d’aide au démarrage d’entreprise. Prenant en exemple les bourses d’honneur du Plan d’action gouvernemental en entrepreneuriat (PAGE), d’une valeur maximale de 25 000 $ chacune, Mme Rioult demande que ces aides gouvernementales ne soient plus la chasse gardée des 18-35 ans. «Je ne remets pas du tout en question l’importance d’encourager les entrepreneur.e.s de cette tranche d’âge. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi cette limite d’âge ? J’ai dans mon entourage un nombre incroyable de femmes, et d’hommes, qui se sont lancé.e.s en affaires après [l’âge de] 35 ans», dit l’instigatrice de la pétition. Au moment où ces lignes étaient écrites, plus de 660 personnes avaient déjà donné leur appui à la démarche.