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La fusion entre le CP et Kansas City Southern est officialisée

La Presse Canadienne|Publié le 14 avril 2023

La fusion entre le CP et Kansas City Southern est officialisée

Le mois dernier, l’approbation finale à l’opération a été donnée aux États−Unis, ce qui a ouvert la voie à la fusion. (Photo: La Presse Canadienne)

 

La fusion entre le Canadien Pacifique et Kansas City Southern est officialisée
Calgary — Le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP) et la compagnie américaine Kansas City Southern (KCS) ont officiellement fusionné pour créer le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC).
Le CP a conclu l’acquisition de KCS pour 31 milliards $ US en décembre 2021, mais a placé les actions de KCS dans une fiducie de vote, ce qui a permis au chemin de fer américain de fonctionner de manière indépendante pendant l’examen réglementaire.
Le mois dernier, l’approbation finale à l’opération a été donnée aux États−Unis, ce qui a ouvert la voie à la fusion.
La nouvelle société inaugurera vendredi un nouveau bureau de triage, qui sera le futur emplacement de son centre d’exploitation aux États−Unis.
Les actions du chemin de fer resteront cotées à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole CP et devraient commencer à être négociées sous le nouveau nom le 18 avril.

 

Calgary — La fusion du Chemin de fer Canadien Pacifique avec Kansas City Southern Railway est maintenant officielle.

La nouvelle entreprise, qui porte le nom de Canadien Pacifique Kansas City, est le fruit de la première grande fusion ferroviaire du continent en plus de vingt ans.

Elle réunit les deux plus petits des sept chemins de fer nord−américains de classe 1, après que l’autorité réglementaire américaine des chemins de fer a approuvé la transaction de 31 milliards $ le mois dernier 

Ce feu vert a levé le dernier obstacle à l’offre du CP, qui crée ainsi le seul réseau ferroviaire à ligne unique reliant le Canada, les États−Unis et le Mexique.

Le président du Surface Transportation Board des États−Unis, Martin Oberman, a affirmé en mars que la nouvelle société accélérerait le temps de transport des marchandises et encouragerait une concurrence plus vive avec les cinq autres grandes compagnies ferroviaires.

Le principal concurrent du CP, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (Canadien National), établie à Montréal, a livré une bataille en coulisses pendant des mois avant que le CP et le chemin de fer américain n’annoncent une entente amicale en mars 2021.

Un mois plus tard, KCS a changé d’alliance en déclarant que l’offre en espèces et en actions du CN, évaluée à 33,6 milliards $ US, était supérieure — mais le BTS a rejeté l’offre du CN en août. Le CP a pu conclure sa proposition d’accord en décembre 2021.

S’étendant de Vancouver à Saint−Jean, au Nouveau−Brunswick, jusqu’à Houston et Mexico, le nouveau réseau du CPKC exploite près de 33 000 kilomètres de voies ferrées et emploie près de 20 000 personnes.

La compagnie a indiqué vendredi qu’elle marquerait l’occasion en plantant un dernier crampon à Kansas City, dans le Missouri, où les deux chemins de fer se rejoignent. Elle devrait également donner le premier coup de pioche d’une nouvelle gare de triage qui accueillera son centre d’exploitation américain.

Les actions du CPKC resteront cotées à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole CP et devraient commencer à être négociées sous leur nouveau nom mardi, a précisé la société.

«Ce réseau inégalé du CPKC offrira à nos clients de nouvelles de possibilités et un accès élargi à plus de marchés en fournissant un service ferroviaire fiable, en réduisant le nombre de camions sur les routes et en augmentant la sécurité ferroviaire grâce à la mise en œuvre des pratiques de sécurité d’avant−garde du CP», a déclaré dans un communiqué le chef de la direction du CPKC, Keith Creel, qui a dirigé l’effort d’acquisition du CP.

Les conditions de l’accord imposées par le STB comprennent notamment le maintien des passerelles — points de connexion entre le système du CPKC et d’autres chemins de fer — ouvertes à des «conditions commercialement raisonnables» et la justification par écrit toute augmentation de tarif au−delà d’un certain niveau sur les déplacements interlignes.