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Les ventes des fabricants canadiens ont diminué en juillet

La Presse Canadienne|Publié le 14 septembre 2022

Les ventes des fabricants canadiens ont diminué en juillet

La baisse a été dominée par l’industrie de la première transformation des métaux, qui a chuté de 9,9% pour s’établir à 5,6 G$ en juillet, les prix et les volumes ayant chuté. (Photo: La Presse Canadienne)

Ottawa — Les ventes des fabricants canadiens ont chuté de 0,9% pour s’établir à 71,6 milliards de dollars en juillet, enregistrant ainsi une troisième baisse mensuelle consécutive, a indiqué mercredi Statistique Canada. 

Les ventes ont baissé dans 12 des 21 industries suivies par l’agence fédérale, a-t-elle précisé dans son enquête mensuelle sur le secteur manufacturier. 

La baisse a été dominée par l’industrie de la première transformation des métaux, qui a chuté de 9,9% pour s’établir à 5,6 G$ en juillet, les prix et les volumes ayant chuté. 

Les ventes des métaux non ferreux, à l’exception de l’aluminium, ont chuté de 28,4%, tandis que celles des industries de production et de transformation d’alumine et d’aluminium ont chuté de 19,3%. 

Les ventes de produits du pétrole et du charbon ont diminué de 5,3% pour s’établir à 10,3 G$ en juillet, en raison de la baisse des prix.

Pendant ce temps, les ventes dans les industries d’aliments ont augmenté de 2,5% pour atteindre 11,8 G$ en juillet et dans le matériel de transport notent une hausse de 3,8% pour atteindre 9,2 G$. 

Les ventes globales en dollars constants ont augmenté de 0,6% en juillet, ce qui représentait leur deuxième hausse mensuelle consécutive. 

Les ventes ont surtout reculé au Québec et en Alberta. Celles du secteur québécois de la fabrication ont diminué de 3,4% à 17,6 G$ après avoir progressé pendant six mois consécutifs. La baisse de 18% des ventes dans l’industrie de la première transformation des métaux a contribué le plus à ce recul. 

En Alberta, les ventes ont diminué de 2,6% à 9,1 G$. 

Les ventes ont progressé dans cinq provinces, en particulier au Nouveau-Brunswick, où elles ont gagné 9,6% pour atteindre 2,5 G$, principalement en raison de la hausse des ventes de biens non durables.