Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Nike rattrapé par les problèmes logistiques

AFP|29 septembre 2022

Nike rattrapé par les problèmes logistiques

L’entreprise a dû réduire les prix sur certains produits qu’elle vend directement dans ses propres magasins ou en ligne, en Amérique du Nord notamment pour écouler ses stocks. (Photo: 123RF)

New York — Le géant américain des articles de sports Nike a dévoilé jeudi des résultats trimestriels meilleurs qu’attendu, mais ses marges sont érodées par les coûts logistiques, les opérations de promotion destinées à réduire ses stocks et les effets de change.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise est reparti à la hausse, augmentant de 4% de juin à août, période correspondant à son premier trimestre comptable, pour atteindre 12,7 milliards de dollars (G$), plus que les 12,27G$ prévu.

Si les effets de change n’étaient pas pris en compte, les ventes seraient en hausse de 10%.

Le bénéfice net du groupe a de son côté reculé de 22% à 1,5G$ de dollars.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs de Wall Street, le bénéfice s’est affiché à 93 cents, soit juste au-dessus des 92 cents attendus par les analystes.

L’action reculait malgré tout de près de 5% dans les échanges électroniques juste après la publication de ces résultats.

La marge brute du groupe a reculé, pâtissant notamment de «dépenses de fret et logistiques élevées» et de taux de change dans leur ensemble défavorables, explique Nike. 

L’entreprise a aussi dû réduire les prix sur certains produits qu’elle vend directement dans ses propres magasins ou en ligne, en Amérique du Nord notamment pour écouler ses stocks. 

Nike a en effet vu ses inventaires bondir de 44% par rapport à la même période en 2021. La demande pour ses produits reste «solide», affirme le groupe. Mais les cargaisons mettent du temps à arriver à cause de difficultés persistantes dans la chaîne d’approvisionnement.

Dans le même temps, l’entreprise a vu ses dépenses marketing et administratives augmenter de 10%, avec notamment une hausse des dépenses salariales et d’investissements stratégiques dans les technologies.