Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

La Bourse de Paris pas à la fête pour le 14 juillet

AFP|Publié le 14 juillet 2022

La Bourse de Paris pas à la fête pour le 14 juillet

L’indice vedette CAC 40 a reculé de 84,83 points à 5 915,41 points, au lendemain d’une baisse de 0,73%. (Photo: Getty Images)

Paris —La Bourse de Paris a terminé en baisse de 1,41% jeudi, les investisseurs continuant de prendre en compte les conséquences de l’accélération de l’inflation observée en juin aux États-Unis, alors que les premiers résultats d’entreprises n’ont pas emballé.

L’indice vedette CAC 40 a reculé de 84,83 points à 5 915,41 points, au lendemain d’une baisse de 0,73%.

Après une ouverture proche de l’équilibre, la cote parisienne a progressivement perdu pied, jusqu’à perdre brièvement 2% au cours de l’après-midi.

Mais elle est loin d’être la pire performance en Europe, la Bourse de Milan ayant reculé de 3,44%, plombée par les incertitudes sur le sort du gouvernement de Mario Draghi.

Les investisseurs souffrent d’une combinaison entre les risques politiques de la zone euro, notamment en Italie, la révision à la baisse de la croissance par la Commission européenne et la hausse de l’inflation aux États-Unis et en Europe, énumère Michael Hewson, de CMC Markets.

Après l’indice des prix à la consommation mercredi, les prix à la production aux États-Unis ont à leur tour surpris à la hausse. L’indice PPI est, en effet, considéré comme indicateur avancé des prix à la consommation.

Les banques centrales apparaissent encore plus déterminées à remonter leurs taux directeurs pour combattre l’inflation.

Mais la manœuvre n’est pas sans risque pour la croissance, qui donne déjà de nombreux signes de faiblesse en Europe.

La guerre en Ukraine, et son impact toujours plus grand sur les prix de l’énergie et de l’alimentation, ont poussé Bruxelles à réduire encore jeudi ses prévisions de croissance en zone euro pour cette année et l’an prochain.

Autres signes inquiétants, les premiers résultats des banques aux États-Unis, qui lancent traditionnellement la période des publications trimestrielles, ont déçu, ce qui inquiète pour la suite de la période.

Mauvais cours pour Atos et ses trois mousquetaires

Après l’annonce de la démission du directeur général sortant Rodolphe Belmer mercredi, le géant informatique Atos (ATO) qui tente de reconquérir la confiance de ses actionnaires a prévenu qu’il allait désormais être dirigé par un trio, chargé de mettre en œuvre la scission de l’entreprise présentée mi-juin.

L’action a perdu 4,56% (-0,50 point) à 10,56€.

Les pétrolières souffrent de la baisse du baril

Le pétrole continuait de baisser jeudi, bien en dessous des 100 dollars le baril, ayant même chuté jusqu’à plus de 5% en séance avant de remonter autour des -2% vers la clôture du marché parisien.

TotalEnergies (TTE) a lâché 4,66% (-2,26 points) à 46,09€, la chute la plus importante de l’indice CAC 40.

Sur l’indice élargi SBF 120, les plus mauvaises performances sont aussi pour ce secteur avec Technip Energies (TE, -5,79% à 10,44€, -0,64point), CGG (CGG, -5,42% à 0,74 euro, -0,042 point) et Vallourec (VK, -4,78% à 8,64, -0,43 point).