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La Lettonie souhaiterait une force permanente de l’OTAN

La Presse Canadienne|Publié le 12 mai 2022

La Lettonie souhaiterait une force permanente de l’OTAN

Krišjānis Kariņš devait transmettre sa demande directement au premier ministre Justin Trudeau, plus tard jeudi, lors d’un tête-à-tête à Ottawa. (Photo: La Presse Canadienne)

Pour retrouver toute notre couverture sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie, c’est ici. NDLR. Certains contenus sont explicites et peuvent être difficiles à lire.

14h30 | Ottawa — Le premier ministre de la Lettonie est en visite à Ottawa pour demander l’appui du Canada à sa demande d’une force élargie et permanente de l’OTAN dans son pays et les deux autres pays baltes, la Lituanie et l’Estonie.

En entrevue jeudi à La Presse Canadienne, Krišjānis Kariņš a déclaré qu’une telle présence militaire renforcée enverrait un signal fort à la Russie pour qu’elle soit dissuadée d’envahir les pays baltes.

Krišjānis Kariņš devait transmettre sa demande directement au premier ministre Justin Trudeau, plus tard jeudi, lors d’un tête-à-tête à Ottawa.

Le Canada compte actuellement près de 700 soldats à la tête d’un groupement tactique de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord en Lettonie. Il s’agit de l’une des quatre forces de l’OTAN dans les pays baltes et en Pologne destinées à dissuader une agression russe dans cette région.

Krišjānis Kariņš souligne que les Canadiens se comportent admirablement bien aux côtés de leurs collègues de neuf autres pays membres de l’Alliance atlantique, et que la Lettonie est reconnaissante de cette présence militaire.

Mais le premier ministre letton rappelle que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a montré les dégâts qu’un tel conflit peut causer à un pays, et la nécessité d’empêcher Moscou de seulement envisager une attaque contre les pays baltes.

 

Ottawa — Le Canada n’a pas exclu d’imposer des sanctions contre la compagne présumée de Vladimir Poutine, Alina Kabaeva, une ancienne gymnaste olympique, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

Le nom de Mme Kabaeva aurait figuré sur une ébauche de liste d’individus susceptibles d’être sanctionnés par l’Union européenne.

Lorsqu’on lui a demandé le mois dernier si Mme Kabaeva pouvait figurer sur une future liste de sanctions, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a répondu: «Personne n’est à l’abri de nos sanctions.»

Mélanie Joly a déclaré que l’objectif du Canada était d’être en phase avec ses alliés pour imposer des sanctions aux individus ayant des liens avec M. Poutine.

La ministre a déclaré dans une entrevue que le Canada préparait une nouvelle liste de sanctions qui serait annoncée prochainement. 

Elle a confirmé que le Canada n’excluait pas d’ajouter le nom de Mme Kabaeva à une future liste de sanctions.

«Notre objectif est d’être complètement en phase avec l’Union européenne», a-t-elle dit. «Notre objectif est que toutes les sanctions de nos alliés soient également mises en place au Canada.»

Le Canada et l’UE ont déjà imposé des sanctions aux filles adultes de M. Poutine, Mariya Vorontsova et Katerina Tikhonova. Le Canada a également sanctionné des oligarques proches du président russe, ainsi que M. Poutine lui-même.

Vladimir Poutine, 69 ans, a été extrêmement discret au sujet de sa vie personnelle et a précédemment nié une relation avec l’ancienne médaillée de gymnastique rythmique de 38 ans, qui a plusieurs enfants.

Mme Kabaeva a remporté plusieurs médailles olympiques ainsi que des médailles aux championnats du monde et aux championnats d’Europe de gymnastique rythmique.