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La Russie dit avoir fermé le bureau de CBC/Radio Canada à Moscou

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 18 mai 2022

La Russie dit avoir fermé le bureau de CBC/Radio Canada à Moscou

CBC/Radio-Canada n’a pas immédiatement répondu à une demande pour commenter la dernière action de la Russie. (Photo: Getty Images)

Ce texte regroupe toutes les réactions depuis l’invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 17 mai 2022. Il sera mis à jour au courant de la journée. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c’est ici.  

13h00 | Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu’il fermait le bureau de Moscou de CBC/Radio-Canada et révoquait les accréditations et les visas de ses journalistes.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que cette décision était une mesure de représailles à l’interdiction de diffusion au Canada par Ottawa du média RT soutenu par le Kremlin, anciennement connu sous le nom de Russia Today, et de RT France.

Le CRTC a retiré RT et RT France de sa liste autorisée de services de programmation et de stations à la mi-mars après avoir conclu que la programmation ciblant les Ukrainiens constituait des commentaires abusifs.

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré à ce moment qu’il fallait agir pour lutter contre les mensonges et la désinformation de la Russie concernant l’invasion de l’Ukraine, y compris sur les réseaux sociaux.

CBC/Radio-Canada n’a pas immédiatement répondu à une demande pour commenter la dernière action de la Russie.

CBC/Radio-Canada a déclaré le 4 mars qu’il avait temporairement suspendu ses activités journalistiques en Russie en raison d’une nouvelle loi qui viserait, selon le diffuseur public, «à criminaliser la couverture journalistique neutre et impartiale de la situation actuelle en Ukraine et en Russie».

En avril, la Russie a élargi une liste de Canadiens sanctionnés,
 ajoutant 61 personnes, dont plusieurs journalistes comme le
correspondant international du «Globe and Mail» Mark MacKinnon, le
 chroniqueur du «National Post» John Ivison et la 
présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada, Catherine Tait.

 

 

10h22 | Königswinter — La secrétaire d’État au Trésor américain Janet Yellen a affirmé mercredi ne pas s’attendre à une récession aux États-Unis, malgré la flambée des prix de l’énergie et la guerre en Ukraine, jugeant que l’Europe est «plus vulnérable».

«Je ne m’attends vraiment pas à ce que les États-Unis tombent en récession», a-t-elle détaillé, lors d’une conférence de presse précédant une réunion des ministres des Finances du G7 en Allemagne.

«Je pense que l’Europe est peut-être un peu plus vulnérable et plus exposée sur le front de l’énergie que les États-Unis», a-t-elle ajouté.

Certes, «l’environnement actuel est rempli de risques, tant en ce qui concerne l’inflation que les ralentissements (économiques) potentiels», a affrmé Mme Yellen.

Mais «nous avons actuellement un grand élan de reprise économique», avec notamment un «taux de chômage extrêmement faible», a-t-elle tempéré.

L’économie américaine a connu une reprise économique vigoureuse après la pandémie de coronavirus, grâce notamment à de vastes plans de relance de l’État fédéral.

Mais ces derniers mois, l’inflation et les perturbations sur les chaînes mondiales d’approvisionnement, causées notamment par la guerre en Ukraine et la pandémie de coronavirus en Chine, ont freiné cet élan.

Le pays a ainsi connu une chute de 1,4% du produit intérieur brut au premier trimestre 2022.

Mais les dirigeants américains assurent ne pas s’attendre à une récession technique, c’est-à-dire deux trimestres de suite en baisse.

Fin avril, Joe Biden a ainsi affirmé ne pas être «inquiet» d’un risque de récession, mettant en avant les dépenses de consommation des ménages et des entreprises.

De l’autre côté de l’Atlantique, les craintes sont plus importantes, la croissance de l’Union européenne dépendant lourdement de l’énergie fournie par la Russie, dont les 27 essaient, tant bien que mal, de se passer.

En Allemagne, première économie européenne, un arrêt des livraisons de gaz russe ferait chuter le PIB de 6,5% au total, sur les années 2022 et 2023, selon une étude publiée par les principaux instituts économiques mi-avril.

 

La Banque mondiale va allouer 12 G$ US à la sécurité alimentaire dans les 15 prochains mois

10h03 | Washington — La Banque mondiale a annoncé mercredi qu’elle allait consacrer, au cours des 15 prochains mois, 12 milliards de dollars américains à de nouveaux projets destinés à répondre à la crise alimentaire dans le monde, qui a été aggravée par la guerre en Ukraine. 

La majorité des ressources ira aux pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe de l’Est et d’Asie centrale et du Sud, a précisé l’institution dans un communiqué, ajoutant que cela doit soutenir leur agriculture, «la protection sociale pour amortir les effets de la hausse des prix des denrées alimentaires», et favoriser des projets d’approvisionnement en eau et d’irrigation.

La Banque mondiale souligne par ailleurs qu’elle dispose de 18,7 milliards de dollars non utilisés qui vont aussi pouvoir être consacrés aux projets directement liés aux problèmes de sécurité alimentaire et nutritionnelle. 

«Au total, cela représente plus de 30 milliards de dollars disponibles pour la mise en œuvre de la lutte contre l’insécurité alimentaire au cours des 15 prochains mois», a relevé la Banque mondiale. 

«La hausse des prix alimentaires a des effets dévastateurs sur les plus pauvres et les plus vulnérables», a déclaré le président de la Banque mondiale, David Malpass, cité dans le communiqué. 

«Pour informer et stabiliser les marchés, il est essentiel que les pays fassent maintenant des déclarations claires sur les futures augmentations de production en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie», a-t-il estimé.

Il recommande aux pays de faire «des efforts concertés» non seulement pour augmenter l’approvisionnement en énergie et en engrais, aider les agriculteurs à augmenter les plantations et les rendements des cultures, mais encore pour «supprimer les politiques qui bloquent les exportations et les importations (…) ou encouragent le stockage inutile». 

 

«Besoins immédiats»

Dans un communiqué séparé, le Trésor américain a salué l’action collective des institutions financières internationales (IFI), dont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et les banques de développement, soulignant qu’elles travaillaient «rapidement» pour tenter de faire face à l’insécurité alimentaire croissante.

Elles ont annoncé mercredi une série de mesures, soulignant qu’elles pouvaient mettre à profit non seulement leur financement, mais encore leur savoir-faire technique. 

«Il s’agit notamment de tirer parti des outils et programmes existants de manière accélérée (…), de réorienter les programmes actuels (…) de cibler les travaux qui répondent aux besoins immédiats», ont-elles expliqué dans un communiqué.

Parmi leurs objectifs prioritaires: atténuer les pénuries d’engrais, soutenir la production alimentaire immédiatement, investir dans une agriculture résiliente au changement climatique pour l’avenir ou encore promouvoir le libre-échange.

Avant même la guerre en Ukraine, l’insécurité alimentaire avait été aggravée par les conflits, les crises climatiques et les crises économiques.

L’an passé, 193 millions de personnes dans 53 pays se trouvaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë, c’est-à-dire qu’elles ont eu besoin d’une aide urgente pour survivre, selon les données de l’ONU.

La situation va empirer en raison de la guerre russo-ukrainienne, alertent les institutions, alors que la Russie et l’Ukraine sont respectivement premier et cinquième exportateurs mondiaux de blé, représentant à eux seuls 30% de l’approvisionnement mondial.

Et l’inquiétude grandit alors que l’Inde, frappée par une canicule exceptionnelle, a annoncé vendredi dernier une interdiction générale d’exportation du blé pour assurer la sécurité alimentaire de ses 1,4 milliard d’habitants.

 

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Ukraine: Bruxelles propose une nouvelle aide allant jusqu’à 9G€

 

8h19 | Bruxelles — La Commission européenne a proposé mercredi une «nouvelle assistance macrofinancière» à l’Ukraine d’un montant «allant jusqu’à 9 milliards d’euros en 2022», sous forme de prêts, pour aider ce pays à faire face aux conséquences de la guerre.

L’Union européenne a déjà mobilisé près de 4,1 milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine dans le domaine économique, social et financier, selon l’exécutif européen. Dont 1,2 milliard d’euros d’assistance macrofinancière, mais aussi notamment une aide humanitaire.

L’UE a également fourni à ce pays une aide militaire de 1,5 milliard d’euros, à laquelle doit s’ajouter une tranche de 500 millions.

«Nous proposons de compléter l’aide à court terme significative fournie jusqu’à présent par une nouvelle assistance macrofinancière exceptionnelle pour l’Ukraine d’un montant allant jusqu’à 9 milliards d’euros en 2022», a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

L’assistance macrofinancière (AMF) est une aide exceptionnelle que l’UE fournit à des pays voisins confrontés à de graves problèmes de balance des paiements, en complément d’une aide du Fonds monétaire international (FMI). Elle peut prendre la forme de prêts à moyen ou long terme, de subventions, ou d’une combinaison des deux.

Le FMI a évalué à 14,3 milliards d’euros le déficit de la balance des paiements de l’Ukraine.

Cette aide doit faire l’objet d’une approbation par le Parlement européen et les États membres. Elle est soumise à des conditions, notamment le respect des droits de la personne et un fonctionnement démocratique.

Le gouvernement ukrainien estime avoir besoin de cinq milliards de dollars par mois pour continuer à faire fonctionner l’économie du pays, avait rappelé le ministre ukrainien des Finances Serguiï Martchenko la semaine dernière, en demandant aussi aux donateurs internationaux de réfléchir au financement de la future reconstruction du pays.

Le Congrès américain a franchi la semaine dernière une première étape vers le déblocage d’une enveloppe de près de 40 milliards de dollars pour l’Ukraine, qui doit encore être votée par le Sénat avant promulgation par le président Joe Biden.

 

Bruxelles: l’énergie verte pour s’affranchir de la Russie

7h51 | Bruxelles — La Commission européenne a présenté mercredi un plan à 210 milliards d’euros qui prévoit une accélération des énergies renouvelables et des économies d’énergie pour s’affranchir «le plus vite possible» des importations de gaz russe, en réaction à la guerre en Ukraine.

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l’urgence d’agir pour sécuriser les approvisionnements européens.

«Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l’égard de la Russie. Nous le pouvons», a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.

Mais réduire les importations d’énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l’UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.

«Les économies d’énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures», souligne l’exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d’État et de gouvernement des 27 États membres de l’UE.

Bruxelles estime que «des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole», et préconise des campagnes de communication dans chaque État membre auprès des entreprises et des ménages.

La Commission propose de rehausser son objectif par des renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d’ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens.

«Nous proposons d’imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d’ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d’ici à 2029», a détaillé Mme von der Leyen.

Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d’hydrogène d’origine renouvelable produit en Europe d’ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d’importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l’industrie et des transports.

Bruxelles reconnaît toutefois que l’UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les États-Unis, l’Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d’achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.

L’accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d’euros d’ici à 2027, a calculé l’exécutif. L’essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU, mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d’euros immédiatement mobilisables.

À court terme, l’UE devra également augmenter sa production d’électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.

Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d’août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l’année est en cours de discussion parmi les États membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.

En 2019, 25% de l’énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l’Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine à la fin février, l’UE a déjà versé 52 milliards d’euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d’euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.

 

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Mélanie Joly à l’ONU pour une mobilisation pour la sécurité alimentaire

7h20 | Ottawa — La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, se rendra à New York mercredi pour deux jours de réunions à l’ONU afin d’aider à mobiliser une réponse mondiale à la crise de sécurité alimentaire résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mme Joly rencontrera le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour des entretiens et participera à un débat public du Conseil de sécurité des Nations unies sur le lien entre conflit et sécurité alimentaire.

Plus tôt cette semaine, Mme Joly a déclaré que le Canada prévoyait envoyer des cargos dans des ports de Roumanie et d’autres pays européens voisins de l’Ukraine pour l’aider à exporter son blé.

La Russie a bloqué les ports ukrainiens, stoppant les exportations de blé et d’huile de tournesol vers les pays qui en dépendent au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a averti qu’en plus de faire grimper le prix des céréales, rendant plus coûteux de nourrir les personnes qui souffrent de la faim, le conflit pourrait aussi pousser les pays qui dépendent du blé ukrainien vers la famine.

L’Ukraine est l’un des plus grands exportateurs de blé au monde, et certains pays, dont le Liban et le Bangladesh en dépendent comme aliment de base.

Julie Marshall, porte-parole canadienne du Programme alimentaire mondial, a noté que l’Ukraine produit suffisamment pour nourrir environ 400 millions de personnes dans le monde. Mais des millions de tonnes de blé, dont une grande partie est destinée aux pays en développement, sont stockées dans des silos et bloquées sur des navires à cause du conflit.

L’ambassadrice d’Ukraine au Canada, Yulia Kovaliv, a déclaré à un comité de députés que non seulement la Russie bloque les ports ukrainiens, mais qu’elle vole ses réserves de céréales et tente de les expédier vers la Crimée, sous contrôle russe.

La ministre de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau, a averti que les Russes ciblaient également les machines et équipements agricoles nécessaires à la collecte et à la distribution de la récolte ukrainienne.

Au cours de ses deux jours à New York, Mme Joly participera à un appel à l’action pour la sécurité alimentaire mondiale, organisé par le secrétaire d’État américain Antony Blinken, lors duquel elle rencontrera un certain nombre de ministres des Affaires étrangères du monde entier pour discuter de la crise alimentaire et de la hausse des prix des céréales.

Le Canada est l’un des plus grands exportateurs de blé au monde et a déclaré qu’il ferait ce qu’il pouvait pour combler le déficit. Mais Mme Bibeau a dit que le Canada et les États-Unis avaient eu une faible récolte l’année dernière en raison d’une sécheresse, de sorte que les stocks de céréales sont inférieurs à la normale.

«Les actions du régime russe en Ukraine se font sentir dans le monde entier, en particulier parmi les pays les plus vulnérables», a soutenu Mme Joly. «Le Canada est déterminé à travailler avec nos alliés pour trouver de vraies solutions pour aider à atténuer les impacts de la crise de la sécurité alimentaire, et contribuer à assurer notre résilience future.»

 

Ottawa s’apprête à interdire l’accès au Canada aux Russes sanctionnés

00h00 | Ottawa — Le gouvernement libéral s’apprête à interdire aux Russes sanctionnés pour l’invasion de l’Ukraine par Moscou d’entrer au Canada.

Le gouvernement a déposé mardi au Sénat des modifications proposées à la loi fédérale sur l’immigration afin de garantir que les ressortissants étrangers faisant l’objet de sanctions en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales soient interdits d’accès au Canada.

Les modifications permettraient à l’Agence des services frontaliers du Canada de refuser l’entrée et de renvoyer des personnes sanctionnées, et permettraient aux fonctionnaires d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada de refuser des visas.

Une fois en vigueur, les modifications s’appliqueraient à tous les ressortissants étrangers faisant l’objet de sanctions par le Canada, ainsi qu’aux membres de leur famille qui les accompagnent.

Depuis le début de l’attaque russe contre l’Ukraine fin février, le Canada a sanctionné plus de 1000 personnes de Russie, d’Ukraine et du Bélarus.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré que l’interdiction d’accès pour les proches et les principaux partisans du régime du président russe Vladimir Poutine est l’une des nombreuses façons pour le Canada de tenir Moscou responsable de son agression non provoquée.

Interdire les proches associés et les principaux partisans du régime du président russe Vladimir Poutine est l’une des nombreuses façons dont le Canada tient Moscou responsable de son agression non provoquée, a déclaré le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

«Nous continuerons à épuiser toutes les options pour défendre la liberté et la démocratie, tenir la Russie responsable et soutenir l’Ukraine», a-t-il déclaré dans un communiqué.

En avril, Moscou a annoncé qu’elle interdisait à 61 autres Canadiens, dont des politiciens, des journalistes et des militaires, d’entrer en Russie en raison des sanctions du Canada contre le pays.

La Russie avait déjà interdit à de nombreux Canadiens éminents d’accéder à son sol.

Les récentes sanctions du Canada contre les Russes ont été fondées sur une «grave violation de la paix et de la sécurité internationales» dans la Loi sur les mesures économiques spéciales.

Le projet de loi présenté mardi par le sénateur Marc Gold, le représentant du gouvernement à la chambre haute, modifierait la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés pour inclure ces motifs et tous les autres énumérés dans la loi sur les mesures économiques spéciales.

Les ressortissants étrangers qui ne sont pas admissibles au Canada peuvent voir leur demande de visa de résident temporaire refusée ou annulée par les agents d’immigration.

Les personnes exclues du Canada en raison de sanctions pourront toujours faire examiner une demande d’asile par la Section de la protection des réfugiés de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié et auront accès à une évaluation complète des risques avant le renvoi, selon le gouvernement.