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Le G7, qui rassemble sept des économies les plus avancées au monde, a annoncé vendredi un accord en vue d’accorder un prêt d’«approximativement 50 milliards de dollars américains» à l’Ukraine, remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés dans le cadre des sanctions occidentales.
«Le service et le remboursement de ces prêts seront assurés par les futurs flux de revenus extraordinaires provenant de l’immobilisation des actifs souverains russes, conformément aux systèmes juridiques respectifs des pays du G7 et au droit international», ont indiqué ces États dans une déclaration finale publiée vendredi en marge d’une réunion à Washington.
«Notre objectif est de commencer à verser les fonds d’ici la fin de l’année», est-il précisé dans cette déclaration commune.
Les ministres des Finances des pays de ce groupe sont réunis à Washington, à l’occasion des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Les dirigeants du G7 s’étaient entendus en juin pour utiliser les intérêts générés par les avoirs russes gelés dans leurs juridictions, afin de garantir un prêt de 50G$US en faveur de l’Ukraine.
Restait à en fixer les modalités pratiques et les détails techniques, ce à quoi sont parvenus vendredi l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni, qui composent ce groupe.
Ce prêt sera garanti par les futurs intérêts produits par les actifs russes dont le montant s’élève à quelque 300 milliards d’euros qui génèrent jusqu’à trois milliards d’euros de revenus par an, pour une large partie gelée en Belgique auprès de la chambre de compensation Euroclear.
Mardi, les États-Unis avaient déjà annoncé leur intention de contribuer à hauteur de 20G$US au prêt à l’Ukraine, évoquant une finalisation de ce prêt d’ici la fin de l’année.