L’Ukraine et la Russie ont signé vendredi avec la Turquie et l’ONU un accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes. (Photo: La Presse Canadienne)
Ce texte regroupe toutes les dernières réactions au niveau international à propos de l’invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 19 juillet. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c’est ici. NDLR. Certains contenus sont explicites et peuvent être difficiles à lire.
11h06 |Bruxelles — L’Union européenne a salué vendredi comme «un pas dans la bonne direction» l’accord pour débloquer les exportations de céréales ukrainiennes signé à Istanbul avec la Russie, et a appelé à sa «mise en œuvre rapide».
«L’accord d’Istanbul est un pas dans la bonne direction. Nous appelons à sa mise en œuvre rapide», a déclaré le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell sur son compte Twitter.
«Il s’agit d’une étape cruciale dans les efforts visant à surmonter l’insécurité alimentaire mondiale causée par l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Son succès dépendra de la mise en œuvre rapide et de bonne foi de l’accord» signé vendredi, a-t-il précisé.
L’Ukraine et la Russie ont signé vendredi avec la Turquie et l’ONU un accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, prévoyant que des «couloirs sécurisés» permettront la circulation des navires marchands en mer Noire.
Kiev a suggéré que ses exportations commencent à partir de trois ports — Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk — et espère pouvoir accroître leur nombre à l’avenir.
L’accord sera valable pendant «120 jours», soit quatre mois, le temps de sortir les quelque 25 millions de tonnes entassées dans les silos d’Ukraine alors qu’une nouvelle récolte approche.
«L’UE reste déterminée à aider l’Ukraine à acheminer le plus rapidement possible la plus grande partie de ses céréales vers les marchés mondiaux», a souligné Josep Borrell.
Le chef de la diplomatie européenne a accusé la Russie de détruire délibérément les infrastructures et équipements agricoles et de transport de l’Ukraine, de provoquer des pénuries de carburant et de créer des problèmes de chaîne d’approvisionnement alimentaire dans le monde entier en bloquant les ports ukrainiens et en pillant les céréales ukrainiennes.
«La Russie a en fait mis en danger la sécurité alimentaire de millions de personnes dans le monde. L’accord actuel offre une opportunité de commencer à inverser ce cours négatif», a-t-il déclaré.