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Ukraine: Washington va annoncer de nouvelles aides militaires

AFP|Publié le 31 août 2022

Ukraine: Washington va annoncer de nouvelles aides militaires

«Ce n'est pas normal qu'il n'y ait toujours pas de sanctions contre Rosatom pour ce chantage aux radiations à la centrale nucléaire de Zaporijjia», a déclaré Volodymyr Zelensky. (Photo: Getty Images)

Ce texte regroupe toutes les dernières réactions au niveau international à propos de l’invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 31 août. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c’est ici. NDLR. Certains contenus sont explicites et peuvent être difficiles à lire. 

Wasthington — Les États-Unis vont annoncer «dans les prochains jours» de nouvelles aides militaires à destination de l’Ukraine, a fait savoir la Maison-Blanche mercredi.

«Ce qui nous importe est de s’assurer que (les Ukrainiens) ont les moyens de gagner sur le champ de bataille et c’est pour cela (…) que nous avons déjà promis plus de 13 milliards de dollars d’assistance militaire aux forces ukrainiennes. Nous allons continuer et il y aura dans les prochains jours des annonces sur de futures aides», a dit John Kirby, qui pilote la communication du Conseil de sécurité nationale, l’organe qui gère les questions de défense et de diplomatie à la Maison-Blanche.

Il n’a pas souhaité commenter plus avant la contre-offensive lancée par l’Ukraine dans le sud du pays, notamment autour de Kherson, l’une des rares grandes villes ukrainiennes conquises par Moscou.

«Nous laissons les Ukrainiens s’exprimer sur leurs opérations militaires et sur le succès de ces opérations, qu’elles soient offensives ou défensives», a commenté John Kirby lors d’une conférence de presse.

Washington communique régulièrement sur les diverses tranches d’assistance militaire, de nature et de montant variés, fournies à l’Ukraine.

L’une des annonces les plus spectaculaires est survenue le 24 août, jour commémorant l’indépendance ukrainienne: le président Joe Biden avait alors dévoilé une aide de près de 3 milliards de dollars.

 

L’UE suspend l’accord sur l’assouplissement du régime des visas pour les Russes

Les ministres des affaires étrangères de l’UE ont décidé mercredi de suspendre l’accord sur l’assouplissement du régime des visas avec la Russie, mais n’ont pas décidé d’une interdiction de visa plus large, comme le demandaient certains États membres.

Josep Borrell a déclaré que les ministres réunis à Prague avaient convenu que les relations avec Moscou «ne pouvaient pas rester inchangées» et que l’accord, conclu en 2007, devait être «totalement suspendu».

À l’issue de la réunion informelle de Prague, il a déclaré que cette suspension rendrait l’obtention de visas pour les ressortissants russes «plus difficile» et «plus longue».

«Cela réduira considérablement le nombre de nouveaux visas délivrés par les États membres de l’UE», a-t-il ajouté.

Faisant une concession aux membres de l’est de l’UE qui avaient demandé des mesures plus strictes, Josep Borrell a déclaré que les pays limitrophes de la Russie «peuvent prendre des mesures au niveau national pour restreindre l’entrée dans l’Union européenne». 

Il a toutefois précisé que ces mesures devraient être conformes aux règles de l’espace Schengen et a souligné qu’il était important que les membres de la société civile russe puissent continuer à se rendre dans l’Union européenne.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, qui était également présent à Prague pour les discussions, a qualifié la suspension de l’accord de «demi-mesure». 

«Nous sommes à un moment où l’ère de la paix en Europe est terminée, tout comme l’ère des demi-mesures. 

«Les demi-mesures (…) à l’égard de la Russie sont exactement ce qui a conduit à l’invasion à grande échelle du 24 février», a-t-il déclaré.

Avant la réunion, la Pologne et les trois États baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) avaient déclaré qu’ils envisageaient d’interdire les voyageurs russes si l’UE dans son ensemble ne le faisait pas. 

Dans une déclaration commune obtenue par l’AFP, les quatre pays avaient déclaré que la suspension de l’accord était «une première étape nécessaire». 

«Mais nous devons limiter de manière drastique le nombre de visas délivrés, surtout les visas touristiques, afin de réduire le flux de citoyens russes dans l’Union européenne et l’espace Schengen», avaient-ils ajouté. 

Ils ont souligné que cette mesure devrait comporter des exceptions «pour les dissidents ainsi que pour d’autres cas humanitaires». 

«Jusqu’à ce que de telles mesures soient mises en place au niveau de l’UE, nous (…) envisagerons d’introduire au niveau national des mesures temporaires d’interdiction de visa ou de restriction du franchissement des frontières pour les citoyens russes titulaires de visas européens», peut-on lire dans la déclaration rédigée en anglais.