(Photo: La Presse Canadienne)
Dans son premier discours depuis la présentation du budget fédéral, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a défendu lundi le plan proposé comme étant «une approche responsable en matière fiscale (…) qui met l’accent sur la transition énergétique, sur l’innovation et sur les gens», lors d’une allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), au Palais des Congrès.
Le président de la CCMM, Michel Leblanc, a interrogé la vice-première ministre au sujet de la haute inflation, rappelant que «si les gouvernements dans leurs politiques budgétaires dépensent beaucoup, ça augmente l’inflation et ça peut créer une pression pour que la Banque du Canada aille encore plus rapidement vers des taux d’intérêt plus élevés».
«Nous avons pris une approche responsable dans le budget et, pour souligner un chiffre, nous avons ajouté 0,3 % du PIB dans l’économie, a-t-elle répondu. C’est impossible de dire qu’un aussi petit montant va avoir un effet sur l’inflation.»
Selon elle, ce sont des causes internationales qui sont à blâmer, comme «le prix du pétrole, le prix des produits agricoles» et les effets de la pandémie sur les chaînes d’approvisionnement.
Pour ce qui est de la pénurie de main-d’œuvre, Chrystia Freeland a fait valoir que l’on pourrait faire d’une pierre, deux coups en réglant la crise du logement, car «si on veut avoir plus de gens, on doit construire plus de logements».
Elle a toutefois prévenu qu’une seule solution ne pourra pas régler ce problème complexe.