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La confiance des consommateurs s’était encore améliorée juste avant l’élection 

AFP|Publié le 08 novembre 2024

La confiance des consommateurs s’était encore améliorée juste avant l’élection 

Le rebond est plus fort qu’attendu, puisque les analystes tablaient sur 71%, selon le consensus de Market Watch. (Photo: AdobeStock)

La confiance des consommateurs américains a grimpé début novembre, avant l’élection qui a vu la victoire de Donald Trump, au plus haut depuis six mois, et les perspectives pour les mois à venir ont même atteint un record depuis juillet 2021.

L’indice mesurant cette confiance s’est établi à 73% contre 70,5% en octobre, selon l’estimation préliminaire de l’Université du Michigan, publiée vendredi.

L’enquête s’est achevée lundi, et ne reflète pas le résultat de l’élection, qui a été connu mercredi matin, avertit toutefois la directrice de l’enquête, Joanne Hsu.

Le rebond est plus fort qu’attendu, puisque les analystes tablaient sur 71%, selon le consensus de Market Watch. Mais l’indice reste inférieur à son niveau d’avant la pandémie.

«Alors que les conditions actuelles ont peu changé, l’indice des attentes a bondi dans toutes les dimensions, atteignant son plus haut niveau depuis juillet 2021», a commenté Joanne Hsu.

«Les attentes en matière de finances personnelles ont augmenté de 6%, en partie grâce au renforcement des perspectives de revenus, et les conditions commerciales à court terme ont grimpé de 9% en novembre», a-t-elle précisé.

Quant aux conditions économiques à long terme, elles «ont atteint leur niveau le plus favorable depuis près de quatre ans», a-t-elle également relevé.

L’économie américaine reste solide, bien que ralentissant après plusieurs années de surchauffe qui a contribué à la flambée des prix.

Mais désormais, l’inflation ralentit, à 2,4% sur un an en septembre, selon l’indice CPI, au plus bas depuis février 2021. Et le taux de chômage reste faible, à 4,1%.

La croissance du PIB (Produit intérieur brut) au troisième trimestre a elle déçu, mais reste près de deux fois plus forte que celle de la zone euro, à 2,8% en rythme annualisé.