M. Lightbound est convaincu que les intérêts libéraux et néo-démocrates peuvent se rejoindre. (Photo: La Presse Canadienne)
Ottawa — Les députés libéraux de Justin Trudeau étaient réunis lundi pour une première fois depuis l’élection de septembre et discutaient, entre autres, d’une possible entente avec les néo-démocrates pour assurer le maintien en place de leur gouvernement minoritaire.
À leur arrivée, la plupart préféraient ne pas commenter ouvertement pareil scénario, mais ceux qui ont bien voulu en parler ont démontré que les troupes libérales sont divisées sur la question.
Ainsi, Darrell Samson, élu néo-écossais, ne croit pas nécessaire une alliance formelle. Tandis que Joël Lightbound, député de la région de Québec, voit la perspective d’un bon œil.
M. Lightbound est convaincu que les intérêts libéraux et néo-démocrates peuvent se rejoindre. Son collègue ontarien John McKay est du même avis.
Le nouveau leader parlementaire des libéraux, Mark Holland, s’est montré beaucoup plus prudent. Il a dit qu’il se concentre seulement sur le travail à abattre pour les six prochaines semaines. Et pour cela, il dit discuter avec tous les partis d’opposition.
Le premier ministre Trudeau, lui, a profité de son premier discours au caucus, discours auquel les médias ont eu accès, pour concentrer ses attaques seulement sur les conservateurs d’Erin O’Toole.
M. O’Toole, quelques minutes plus tard, se présentait devant la presse parlementaire pour dénoncer «la coalition libérale-NPD» qui, a-t-il dit, menace la prospérité des Canadiens.