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Les provinces demandent à Ottawa de donner un répit au PME

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Les provinces demandent à Ottawa de donner un répit au PME

Avec le «Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes», le gouvernement fédéral a offert des prêts sans intérêt pouvant atteindre 60 000 de dollars aux PME pendant la pandémie de COVID−19. (Photo: La Presse Canadienne)

Les premiers ministres des provinces et territoires demandent à Ottawa de prolonger d’un an, jusqu’en 2025, la période de remboursement des prêts sans intérêt consentis pendant la pandémie aux petites entreprises et aux organismes sans but lucratif. 

Avec le «Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes», le gouvernement fédéral a offert des prêts sans intérêt pouvant atteindre 60 000 de dollars aux PME pendant la pandémie de COVID−19.

Dans une lettre conjointe au premier ministre Justin Trudeau, le premier ministre de la Colombie−Britannique, David Eby, écrit que les petites entreprises, comme la plupart des autres Canadiens, se sentent écrasées par la hausse des coûts du logement, de l’épicerie et d’autres produits essentiels du quotidien.

Or, juste au moment où les PME commencent à se sortir la tête de l’eau, elles sont confrontées à une inflation galopante et des taux d’intérêt élevés, écrit le premier ministre Eby au nom de ses homologues.

Le gouvernement fédéral a fixé au 18 janvier 2024 la date limite de remboursement des prêts consentis en vertu du Compte d’urgence et admissibles à une remise partielle de prêt.

Ce programme d’urgence a approuvé pendant la pandémie 49,2 milliards de dollars de prêts aux petites entreprises et aux organismes à but non lucratif.

La lettre des premiers ministres des provinces et territoires fait suite à la récente demande de Doug Ford, en Ontario, et d’Andrew Furey, à Terre−Neuve−et−Labrador, qui souhaitaient que la Banque du Canada prenne en compte l’impact humain de toutes nouvelles hausses des taux d’intérêt, et la possibilité que des hausses supplémentaires fassent grimper les coûts du logement.