Mélanie Joly ne veut pas de guerre des mots avec le Mexique
La Presse Canadienne|Publié il y a 42 minutes
La rupture entre les deux partenaires commerciaux avait commencé dès la déclaration de Donald Trump, le 25 novembre, sur les tarifs douaniers. (Photo: Sean Kilpatrick / La Presse canadienne)
Ottawa — La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, n’a pas l’intention d’intensifier la guerre des mots avec le Mexique, après que la présidente Claudia Sheinbaum a critiqué la culture du Canada et sa façon de traiter les questions frontalières.
La rupture entre les deux partenaires commerciaux avait commencé dès la déclaration du président élu américain, le 25 novembre, sur les tarifs. Donald Trump a annoncé qu’il prévoyait imposer des tarifs douaniers de 25% sur toutes les exportations du Canada et du Mexique à moins qu’ils ne mettent un terme au flux de migrants et de drogues illégales vers les États-Unis.
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Plusieurs responsables fédéraux et provinciaux au Canada ont réagi en affirmant que les problèmes à la frontière canadienne étaient bien différents de ceux rencontrés à la frontière mexicaine.
La présidente mexicaine a ensuite déclaré que le Mexique «devait être respecté, en particulier par ses partenaires commerciaux», et que le Canada avait un problème de consommation de fentanyl bien plus grave que dans son pays.
La présidente Sheinbaum a également déclaré que le Canada «ne pourrait que rêver receler les richesses culturelles du Mexique», affirmant que les civilisations mexicaines remontaient à des milliers d’années.
Invitée à répondre, la ministre Joly a déclaré qu’elle se concentrait sur le maintien d’une relation positive avec le Mexique par le biais de conversations privées.
Par Dylan Robertson
