Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Ottawa veut sévèrement punir les fraudeurs de la PCU

La Presse Canadienne|Publié le 08 juin 2020

Un projet de loi prévoit des amendes allant jusqu’à 5000 $ et jusqu’à six mois d’emprisonnement pour les contrevenants.

Le gouvernement Trudeau fait volte-face et prévoit maintenant sévir contre les fraudeurs de la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Il devrait déposer un projet de loi qui prévoit des amendes allant jusqu’à 5000 $ et jusqu’à six mois d’emprisonnement pour les individus qui auraient profité du programme gouvernemental pendant la pandémie.

Ces détails ont d’abord été dévoilés par le « Globe and Mail », qui a obtenu une version préliminaire de ce projet de loi, et ont été confirmés à La Presse canadienne par une source proche du dossier.

Les critères d’admissibilité à la PCU pourraient être resserrés dans le projet de loi, alors que le Canada tente de relancer son économie.

Il s’agirait d’un changement d’attitude de la part du gouvernement Trudeau, qui affirmait jusqu’à maintenant vouloir se fier à la bonne foi des Canadiens pour attester qu’ils sont admissibles à la PCU.

La PCU, qui offre 500 $ par semaine aux travailleurs, a déjà coûté cher à l’État.

En date du 7 juin, le programme avait aidé pas moins de 8,45 millions de Canadiens et avait coûté 44,64 milliards $ aux contribuables.