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Port de Contrecoeur: trois consortiums en compétition

La Presse Canadienne|Publié le 20 janvier 2021

Cinq entreprises avaient proposé leur candidature pour construire le port, et trois ont été retenues.

Après l’annonce d’une aide financière de Québec pour lancer les travaux du chantier de construction du Port de Contrecoeur, la semaine dernière, on apprend maintenant l’identité des entreprises qualifiées en vue de décrocher ce lucratif contrat. Trois consortiums se feront la lutte dans le cadre d’un appel d’offres.

Par voie de communiqué, l’Administration portuaire de Montréal (APM) a annoncé, mercredi, que trois consortiums ont été retenus à la suite d’un appel de qualification. Les trois groupes s’identifient sous les noms Ancre Contrecoeur, CAP Contrecoeur et Kiewit-Pomerleau.

Derrière Ancre Contrecoeur, on retrouve un partenariat des entreprises Dragados Canada et AECOM Consultants. Sous CAP Contrecoeur, ce sont Eurovia Québec Grands projets, Janin Atlas, Soletanche Bachy International, VINCI Infrastructure Canada, GHD Consultants, COWI North America et CH2M Hill Canada qui se sont associées. Finalement, le groupe Kiewit-Pomerleau est composé des entreprises Construction Kiewit et Pomerleau ainsi que CIMA+, Englobe, Hatch et Solmatech.

D’après le communiqué de l’APM, cinq dossiers ont été reçus et trois ont été retenus. Ces consortiums seront donc invités à participer à l’appel d’offres pour la conception et la construction du futur terminal de Contrecoeur.

La semaine dernière, le ministre des Transports, François Bonnardel, et la ministre responsable de la région de Montréal, Chantal Rouleau, ont dévoilé une aide financière de 55 millions $ pour appuyer la phase de démarrage du projet.

Le chantier n’a cependant pas encore obtenu le feu vert du ministère fédéral de l’Environnement, alors que des inquiétudes persistent au sujet de l’impact sur certaines espèces menacées, dont le chevalier cuivré. Dans l’éventualité où l’APM reçoit l’approbation nécessaire, les travaux devraient débuter dès l’automne, avait fait savoir le président-directeur général, Martin Imbleau.

À la fin de l’ensemble des travaux, que l’on prévoit pour 2024, le terminal devrait être en mesure d’accueillir 1,15 million de conteneurs afin de permettre au port de Montréal de poursuivre sa croissance.

D’après les projections du gouvernement, le terminal devrait permettre la création de 1000 emplois lorsqu’il sera en pleine opération. La facture totale du projet est estimée entre 750 millions $ et 950 millions $.