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Québec annonce 162 M$ pour valoriser les rejets thermiques

La Presse Canadienne|20 mars 2023

Québec annonce 162 M$ pour valoriser les rejets thermiques

Le ministre Benoit Charette a expliqué que l’organisation qui émet de la chaleur pourra la vendre à une autre, retirant ainsi des bénéfices financiers de ses rejets. (Crédit: La Presse Canadienne)

Québec annonce un financement de 162 millions $ pour valoriser les rejets thermiques de grandes installations industrielles.
Le gouvernement souhaite ainsi encourager la mise en œuvre de projets qui permettront de réduire le gaspillage énergétique et les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant du chauffage de grands bâtiments.
Le ministre de l’Environnement Benoit Charrette a profité de son passage à Americana, un forum sur l’environnement à Montréal, pour en faire l’annonce.
Plusieurs installations industrielles produisent de grands rejets thermiques dans l’environnement. Cette chaleur n’est ni récupérée ni valorisée et «le programme offrira une aide financière visant à soutenir la mise sur pied de projets permettant la captation des rejets thermiques d’entreprises industrielles afin de les valoriser et de les distribuer pour que l’énergie qui s’en dégage puisse être utilisée pour chauffer divers grands bâtiments», peut−on lire dans le communiqué de presse du gouvernement.
Le ministre Benoit Charette a expliqué que l’organisation qui émet de la chaleur pourra la vendre à une autre, retirant ainsi des bénéfices financiers de ses rejets.
«Puis, l’organisation qui reçoit cette chaleur peut réaliser des économies substantielles d’énergie en chauffant ses installations avec une énergie sans émissions de GES», précise le communiqué publié par le gouvernement.
Québec souhaite décarboner le secteur résidentiel, institutionnel et commercial, qui, selon le gouvernement, était l’origine de 9,6 % des émissions de GES québécoises en 2020.
Au Québec, «le potentiel de valorisation des rejets thermiques est colossal», selon le ministre de l’Environnement.
«Les installations industrielles, les stations d’épuration et les autres types d’établissements émetteurs représentent des rejets thermiques annuels estimés à 300 pétajoules (PJ), soit l’équivalent de 83,3 térawattheures (TWh) thermiques.»
À titre d’exemple, la production électrique annuelle du complexe de la Romaine est de 8 TWh, a indiqué Benoit Charette.

Québec annonce un financement de 162 millions $ pour valoriser les rejets thermiques de grandes installations industrielles.

Le gouvernement souhaite ainsi encourager la mise en œuvre de projets qui permettront de réduire le gaspillage énergétique et les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant du chauffage de grands bâtiments.

Le ministre de l’Environnement Benoit Charrette a profité de son passage à Americana, un forum sur l’environnement à Montréal, pour en faire l’annonce.

Plusieurs installations industrielles produisent de grands rejets thermiques dans l’environnement. Cette chaleur n’est ni récupérée ni valorisée et «le programme offrira une aide financière visant à soutenir la mise sur pied de projets permettant la captation des rejets thermiques d’entreprises industrielles afin de les valoriser et de les distribuer pour que l’énergie qui s’en dégage puisse être utilisée pour chauffer divers grands bâtiments», peut−on lire dans le communiqué de presse du gouvernement.

Le ministre Benoit Charette a expliqué que l’organisation qui émet de la chaleur pourra la vendre à une autre, retirant ainsi des bénéfices financiers de ses rejets.

«Puis, l’organisation qui reçoit cette chaleur peut réaliser des économies substantielles d’énergie en chauffant ses installations avec une énergie sans émissions de GES», précise le communiqué publié par le gouvernement.

Québec souhaite décarboner le secteur résidentiel, institutionnel et commercial, qui, selon le gouvernement, était l’origine de 9,6 % des émissions de GES québécoises en 2020.

Au Québec, «le potentiel de valorisation des rejets thermiques est colossal», selon le ministre de l’Environnement.

«Les installations industrielles, les stations d’épuration et les autres types d’établissements émetteurs représentent des rejets thermiques annuels estimés à 300 pétajoules (PJ), soit l’équivalent de 83,3 térawattheures (TWh) thermiques.»

À titre d’exemple, la production électrique annuelle du complexe de la Romaine est de 8 TWh, a indiqué Benoit Charette.