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Procter & Gamble (P&G) a publié des résultats en repli d’octobre à décembre, en raison d’une dépréciation massive liée à son rachat du fabricant de rasoirs Gillette, a-t-il indiqué dans un communiqué mardi.
Sur ce deuxième trimestre de son exercice décalé 2023-2024, le spécialiste américain des produits ménagers et d’hygiène — qui commercialise, en plus des rasoirs Gillette, les couches Pampers ou la lessive Ariel — a publié un bénéfice net de 3,5 milliards de dollars américains (G$US), en recul de 12%.
Cette baisse est liée à une charge exceptionnelle de 1,3G$US, due à la dépréciation de Gillette, qu’il avait racheté en 2005.
Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action, qui fait référence à Wall Street, est toutefois en hausse de 16% à 1,84 dollar US, au-dessus des attentes du marché.
Sur cette même période, le groupe a engrangé un chiffre d’affaires total de 21,4G$US (+3%), soutenu par les hausses de prix pratiquées, qui ont compensé des volumes en demi-teinte. C’est moins qu’attendu par les analystes de Wall Street.
Pour 2023-2024, Procter & Gamble confirme anticiper des ventes en croissance organique (à données comparables) de l’ordre de 4 à 5%. Le groupe a ajusté à la hausse ses anticipations de bénéfice annuel par action hors éléments exceptionnels et table maintenant sur une progression comprise entre 8 à 9%, contre 6 à 9% annoncée préalablement.
Toutefois, en prenant en compte l’impact de la dépréciation de Gillette notamment, il revoit à la baisse son objectif de bénéfice net par action sur l’année, désormais attendu de -1% à stable, contre une hausse initialement prévue entre +6 et +9%.
Le groupe entend toujours verser plus de 9G$US de dividendes en 2024, et dépenser de 5 à 6G$US en rachats d’actions.
Dans les échanges électroniques à la Bourse de New York, l’action de P&G gagnait 1,4% à 149,9 dollars US.