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Amazon (AMZN) a dégagé 7,8 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, 48 % de plus qu’il y a un an, un résultat porté par le commerce en ligne et le nuage qui ne faiblissent pas même avec la levée des restrictions sanitaires.
Le géant des technologies perdait pourtant 5 % en Bourse après la clôture de Wall Street jeudi, à cause d’un chiffre d’affaires à 113 milliards, en hausse de 27 %, mais inférieur de 2 milliards aux prévisions des analystes.
Pendant le trimestre écoulé, Amazon a notamment profité de son « Prime Day », une opération promotionnelle annuelle qui dure deux jours sur son site de cybercommerce et vise les abonnés à Prime, qui payent pour des livraisons gratuites en 24 heures et d’autres avantages.
« Dans vingt pays, les abonnés à Prime ont dépensé plus et économisé plus lors de ce Prime Day que pendant tout autre auparavant, achetant 250 millions de produits », affirme le groupe de Seattle dans son communiqué de résultats.
Ces soldes ont aussi largement bénéficié à des revendeurs tiers, précise la firme, régulièrement accusée d’écraser la concurrence sur une plateforme où elle commercialise aussi ses propres appareils et biens de consommation.
Ces pressions politiques et les critiques récurrentes d’associations au sujet des conditions de travail dans les entrepôts de la société n’entament pas son succès commercial.
Amazon s’est d’ailleurs offert fin mai le studio hollywoodien quasi centenaire Metro-Goldwyn-Mayer pour 8,45 milliards de dollars. Ce catalogue va lui permettre d’étoffer considérablement Prime Video, son service de streaming compris dans l’abonnement.
L’appétit pour le nuage, ou informatique à distance, ne diminue pas non plus, même avec la levée progressive des restrictions sanitaires.
AWS, la division de nuage d’Amazon, a réalisé 14,8 milliards de dollars de revenus, soit 37 % de plus qu’il y a un an à la même période.