La discorde place Rogers dans un état d’incertitude, alors que l’entreprise attend les approbations réglementaires nécessaires pour réaliser la prise de contrôle de sa rivale Shaw Communications, une transaction de 26 milliards $. (Photo: La Presse Canadienne)
Toronto — Edward Rogers, fils de feu le fondateur de Rogers Communications Ted Rogers, a demandé à la Cour suprême de la Colombie-Britannique de confirmer la validité de sa version du conseil d’administration de l’entreprise, qu’il a formé en remplaçant cinq de ses membres.
La mère d’Edward Rogers, Loretta Rogers, et ses sœurs Melinda Rogers-Hixon et Martha Rogers affirment que cette version du conseil d’administration est illégitime et ne respecte pas les lois de la Colombie-Britannique, où la société est constituée.
De concert avec plusieurs autres associés, elles affirment que la seule version légitime du conseil d’administration de Rogers est celle qui existait la semaine dernière, avant qu’Edward Rogers ne remplace cinq administrateurs par des personnes de son choix.
Edward Rogers a été évincé de son poste de président du conseil d’administration, mais il reste à la tête de la fiducie familiale, qui contrôle 97% des actions de catégorie A avec droit de vote de la société et 10% des actions de catégorie B en circulation.
Il est au centre d’une lutte pour le pouvoir depuis que des médias ont révélé qu’il complotait pour confier à l’ancien directeur financier de Rogers, Tony Staffieri, le poste de chef de la direction de Joe Natale, une décision à laquelle s’opposent certains membres de la famille et du conseil d’administration.
La discorde place Rogers dans un état d’incertitude, alors que l’entreprise attend les approbations réglementaires nécessaires pour réaliser la prise de contrôle de sa rivale Shaw Communications, une transaction de 26 milliards $.