Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Le Canada envisage d’interdire les logiciels chinois sur les véhicules

AFP|Publié le 24 septembre 2024

Le Canada envisage d’interdire les logiciels chinois sur les véhicules

(Photo: 123RF)

Le Canada songe à imiter les États-Unis en interdisant la vente de véhicules connectés intégrant des technologies chinoises, a déclaré mardi la vice-première ministre Chrystia Freeland, invoquant des risques pour la sécurité nationale.

L’électronique est de plus en plus intégrée aux voitures modernes, qui peuvent se connecter à des appareils personnels, à d’autres véhicules, à des infrastructures et à leurs fabricants – y compris les voitures électriques et les voitures autonomes.

Interrogée lors d’une conférence de presse sur la décision du ministère américain du Commerce d’interdire les logiciels chinois dans les véhicules, Chrystia Freeland a déclaré que le Canada avait également de «réelles préoccupations en matière de sécurité» concernant cette technologie.

«Notre gouvernement a clairement indiqué qu’il prenait très au sérieux la surcapacité intentionnelle de la Chine et la menace que représente le pays pour la sécurité», a-t-elle déclaré à Ottawa.

«C’est pourquoi nous avons agi de manière décisive en imposant des droits de douane sur les véhicules électriques chinois. Et nous examinons s’il est nécessaire d’imposer d’autres mesures», a-t-elle ajouté.

Le Canada a imposé en août une surtaxe de 100% sur les importations de véhicules électriques chinois, s’alignant ainsi sur les mesures prises par les États-Unis pour contrer en Amérique du Nord l’afflux de voitures chinoises subventionnées par Pékin.

Chrystia Freeland a également indiqué au début du mois qu’Ottawa envisageait d’imposer de nouvelles taxes sur les produits minéraux critiques, les batteries, les produits d’énergie solaire et les semi-conducteurs chinois.

La Chine a qualifié ces mesures d’injustes et a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet des droits de douane sur les véhicules électriques, estimant qu’il s’agissait d’une «mesure unilatérale et protectionniste».