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C’est pas parce qu’on est «petit» qu’on ne peut pas être «grand»

Le courrier des lecteurs|Publié le 21 mai 2021

C’est pas parce qu’on est «petit» qu’on ne peut pas être «grand»

(Photo: Emma Dau pour Unsplash)

Un texte de Mindie Fournier, directrice de l’amélioration continue pour PLC – École d’Entrepreneuship de Beauce

COURRIER DES LECTEURS. On parle souvent des «grands» de l’industrie. Oui, il y a des entreprises grandes par leur taille, mais est-ce qu’elles sont vraiment «grandes»? Si une entreprise de deux personnes seulement rayonne mondialement, est-ce qu’elle est encore considérée comme «petite»?

Et si la grandeur n’était pas mesurable avec des ratios et des chiffres… Si on décidait que ce qui détermine la grandeur d’une entreprise, c’est la force de son équipe?

Et si la mesure pour «évaluer» cette grandeur, c’était :

  • Le nombre de fous rires quotidien
  • La profondeur des discussions impromptues dans le cadre de la porte
  • Le nombre de collègues qui sont devenus amis
  • Le temps que l’on décide de passer ensemble en dehors des heures de travail
  • À quel point on est heureux au travail

Si ces mesures s’imposaient sur celle des ratios et des chiffres d’affaires exorbitants, plusieurs «petits» détrôneraient bien des «grands». Parce que des émotions, des sentiments, c’est difficile à chiffrer, mais leur impact est plus grand que la quantité de ventes annuelles.

Bien évidemment, l’un ne va pas sans l’autre. Mais c’est souvent l’ordre dans laquelle on décide de prioriser ces volets qui peut déterminer une grande partie de notre avenir.

Le «roi» est grand lorsque l’on décide d’investir dans le bonheur de son équipe. Parce qu’un jour ou l’autre, nous aurons un combat à faire contre nous-mêmes, pour grandir, pour se démarquer, parfois même pour survivre.

Et à ce moment, ce ne seront pas nos chiffres qui nous aideront à gagner ce combat, mais bien les membres de notre équipe.

Et si le «club des grands» s’atteignait par la grandeur de nos gens… Je peux dire que nous sommes grands, très grands!

Et vous? Êtes-vous «petit» ou «grand»?

 

À relire: Chapeau les PDG!