GeForce Now permet de jouer moyennant un abonnement à une variété de jeux directement sur les serveurs de Nvidia. (Photo: Getty Images)
New York — Le géant californien des processeurs et cartes graphiques Nvidia a accepté de payer 5,5 millions de dollars américains (M$US) au gendarme de la Bourse américaine pour régler un différend lié à l’impact du «minage» de cryptomonnaies sur les revenus que l’entreprise tire des jeux vidéo.
La Securities and Exchange Commission (SEC) a accusé vendredi Nvidia de ne pas avoir divulgué dans ses résultats financiers d’avril à septembre 2018 que le «minage» de cryptomonnaies avait été un élément crucial de la croissance des ventes de ses processeurs graphiques destinés aux jeux vidéo.
Le «minage» est le processus consistant à créer de nouveaux blocs sur la chaîne de blocs (ou blockchain), qui permet de sécuriser les transactions en cryptomonnaies. Les «mineurs» obtiennent des récompenses financières.
« Les manquements de Nvidia ont privé les investisseurs d’informations critiques pour évaluer la situation financière de l’entreprise dans un marché clef », a déclaré Kristina Littman, cheffe du département responsable des cryptomonnaies et de la cybersécurité à la SEC.
Le régulateur boursier a annoncé mardi avoir presque doublé le nombre d’employés de cette division, le faisant passer à cinquante.
En acceptant de verser 5,5 M$US, Nvidia met fin aux poursuites, mais n’admet ni ne réfute les accusations formulées par la SEC.
Contacté par l’AFP, Nvidia n’a pas souhaité faire de commentaire.