CALENDRIER DE L’AVENT. Les Affaires vous offre 24 cartes de souhaits à partager avec vos collègues ou vos employés pour les encourager à se reposer sans culpabiliser durant le temps de fêtes et prendre de bonnes résolutions pour trouver un meilleur équilibre professionnel et personnel en 2025.
9 décembre
Dans son étude diffusée en 2023, l’analyste Katie McLaren indique qu’il n’existe pas qu’une seule solution pour limiter les communications et permettre aux employés de se reposer.
«Pour mettre en œuvre efficacement toute politique ou législation sur le droit à la déconnexion, il est essentiel de définir clairement les secteurs éligibles, les heures non travaillées et les personnes susceptibles d’être exemptées», écrit-elle.
En effet, certains types de postes requièrent d’être disponibles en dehors du traditionnel 9h à 5h, concèdent tous les intervenants sondés. Ils collaborent peut-être avec des collègues qui ne se trouvent pas sur le même fuseau horaire, ou encore ils campent des emplois dont la nature demande d’être en veille même lorsqu’ils ne sont pas au boulot.
SUIVANT – La carte de souhaits du 8 décembre
8 décembre
Les entreprises devraient plutôt s’intéresser à la charge de travail de leurs employés si ceux-ci dépassent fréquemment le nombre d’heures prescrit par leur contrat.
Laurie Michel, PDG de Vivala, une PME qui accompagne les entreprises vers un meilleur équilibre entre travail et vie personnelle, recommande de mettre à jour annuellement la politique pour s’assurer que les consignes siéent toujours l’organisation du travail, et pour rafraîchir la mémoire des salariés.
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7 décembre
La politique de déconnexion de l’entreprise Dialekta, une agence de marketing de Montréal spécialisée dans le référencement SEO, comprend les heures officielles de bureau, celles auxquelles tous les employés doivent être simultanément disponibles, soit entre 10 h et 15h.
Chaque individu a toutefois le luxe de commencer plus tôt ou de finir plus tard, en le précisant à son horaire pour éviter les malentendus.
«On n’est pas syndiqué non plus. Si des employés souhaitent finir plus tard, car ils sont motivés ou qu’ils sont dans une période efficace [«flow»], on ne veut pas non plus dévaloriser ça, dit Véronique Rouleau, directrice de la division du talent et de la culture de l’entreprise.
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6 décembre
«On devrait davantage parler du droit de ne pas travailler quand on ne travaille pas, ou de la capacité que l’on a à se libérer de notre fardeau professionnel pour récupérer», affirme Gilles Rancourt, associé chez Norton Rose Fulbright Canada et avocat en droit de l’emploi et du travail.
SUIVANT – La carte de souhaits du 5 décembre
5 décembre
Indiquer aux employés qu’ils n’ont pas à traiter les demandes de leurs gestionnaires dans les 30 minutes qui précèdent leur départ, «crée une zone tampon avec les attentes des parties prenantes», indique Darcy Michaud vice-président aux ressources humaines de la société de services-conseils HR Covered.
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4 décembre
Créer une « bonne politique » de déconnexion se fait de pair avec les différentes parties prenantes de l’organisation, explique Sabrina Pellerin, doctorante en administration à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et principale autrice de l’article The Right to Disconnect, paru dans le Stanford Social Innovation Review en 2023.
Elle doit être cohérente avec la culture de l’entreprise, susciter l’intérêt des employés et être endossée par la haute direction et les gestionnaires. Ceux-ci doivent clairement transmettre quelles sont leurs intentions derrière cette démarche.
Les clients aussi doivent être inclus dans la discussion, étant l’un des grands facteurs qui contribuent à l’hyperconnexion des employés.
SUIVANT – La carte de souhaits du 3 décembre
3 décembre
Après avoir mené une réflexion sur une politique de déconnexion, l’employeur peut coucher sur papier le fruit de son labeur, en rappelant par exemple quelles sont les bonnes pratiques à adopter en dehors des heures normales de travail.
SUIVANT – La carte de souhaits du 2 décembre
2 décembre
Couper l’accès aux courriels des employés en dehors des heures rémunérées peut par exemple générer plus de détresse que de bienfaits chez les individus qui ont une réelle dépendance à la technologie ou qui désirent être toujours disponibles, dit Laurie Michel, PDG de Vivala, une PME qui accompagne les entreprises vers un meilleur équilibre entre travail et vie personnelle.
Avant même d’imposer quelconques mesures restrictives ou punitives, la consultante recommande plutôt d’éduquer l’ensemble du personnel afin de les sensibiliser aux conséquences de l’hyperconnexion.
SUIVANT – La carte de souhaits du 1er décembre
1er décembre
«L’objectif, c’est que les équipes comprennent qu’elles doivent pour leur bien-être et leur productivité accéder à des périodes de repos», explique Laurie Michel, PDG de Vivala, une PME qui accompagne les entreprises vers un meilleur équilibre entre travail et vie personnelle.
